Chaque cerveau amoureux est unique, influencé par la génétique et le vécu. Comprendre les différences dans vos préférences et comportements amoureux est essentiel pour bâtir une relation compatible et durable.

Vous avez quel type de cerveau amoureux ?

En amour, nous ne sommes pas tous pareil.les. Je ne veux pas dire que les hommes et les femmes viennent de planètes différentes, (même si cette thèse se défend), mais que chaque cerveau humain est unique et diffère des autres. On le voit autour de nous dans les traits de personnalité, les goûts et les comportements, y compris le comportement amoureux.

Regardons les différentes « stratégies » en amour : nous connaissons toutes et tous des fidèles et des infidèles, mais il y a aussi celles et ceux qui sont addicts au bonheur extrême de l’amour passionnel, et qui passent de relation en relation pour revivre les premiers mois d’émotions fortes. Il y a les polyamoureux.ses, les homosexuel.les, les bisexuel.les, celles et ceux qui s’engagent beaucoup, un peu ou pas du tout. Il y a les coucous qui font des enfants puis les laissent à d’autres et celles et ceux pour qui le divorce ne devrait pas exister car l’engagement avec un.e partenaire doit durer toute une vie.

Dans un grand groupe, comme l’espèce humaine, il est très utile d’avoir des variations de comportement entre individus, parce qu’un jour la survie de l’espèce pourrait dépendre d’un type de comportement particulier. Les liens très forts entre membres d’un même genre, par exemple, a sans doute sauvé leur vie dans des situations critiques. Dans d’autres circonstances, certain.es se sont sacrifié.es pour sauver des enfants, ou alors peut-être qu’il a fallu les abandonner pour la survie du groupe. Considérez qu’en tant que groupe nous avons des compétences, des goûts et des savoir-faire très variés qu’il faut entretenir pour le jour où la survie de l’espèce pourrait dépendre d’un attribut bien particulier. La grande variation des cerveaux humains est donc un avantage, mais il est vrai que même des petites différences entre les stratégies de deux partenaires peuvent rendre une histoire d’amour difficile.

Tout ce qui est culturel prend ses racines dans la biologie : la rencontre et l’amour proviennent de notre cerveau.

Comment faire pour que deux cerveaux individuels bien adaptés l’un à l’autre se rencontrent ?

Les différences dans le câblage de nos cerveaux dépendent de nos gènes, mais également des influences exercées pendant le développement ; notre cerveau peut être durablement modifié en fonction du vécu. Certaines « programmations » sont difficiles à changer – nous savons aujourd’hui qu’il existe des gènes qui sont favorables à l’infidélité par exemple. En parlant avec un partenaire potentiel de ses histoires d’amour passées, on peut déceler ses préférences de comportement. Le nombre de partenaires dans sa vie, la durée de chaque relation, les raisons de rupture, ses rapports avec sa mère, son père, ses frères et sœurs, ses ambitions de carrière et ses points de vue sur la « famille idéale » doivent tous faire l’objet de conversations approfondies.

En explorant ensemble ces sujets centraux, soit on trouve des points en commun, ce qui peut former une base pour construire une histoire à deux, soit on se rend compte au fil des échanges que les réponses ne sont pas celles qu’on avait envie d’entendre. Il ne faut pas essayer d’enterrer les différences, mais au contraire de les creuser et d’aller plus loin avec d’autres sujets centraux dans la vie à deux, comme le nombre d’enfants souhaités, les principes d’éducation, la gestion de l’argent, le lieu préféré de vie etc.

Plus on connaît le fonctionnement du cerveau de l’autre, plus on se rend compte de la compatibilité de ses deux réseaux neuronaux de l’amour. Il ne s’agit pas de le juger, mais de trouver des terrains d’entente réciproques.

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