Lors du premier rendez-vous ou même au début d’une relation, on a envie de découvrir l’autre, d’apprendre à le connaître et de jouer la transparence en lui racontant tous nos secrets. Mais céder au désir brûlant de se dévoiler entièrement à notre coup de cœur lorsqu’il veut tout savoir, n’est pas une obligation. On peut décider de garder un jardin secret en ne répondant pas (ou pas tout de suite en tout cas) aux questions qui nous gênent ou nous mettent mal à l’aise.
Toute vérité n’est pas bonne à dire
– Avec combien d’hommes / de femmes as-tu couché ?
Voilà une question qui brûle les lèvres. Curiosité compréhensible (mais qui ne mène pas à grand chose), elle est pourtant indiscrète. En effet, le nombre de nos précédents partenaires – un ou soixante-deux -, n’influe en rien sur la relation qu’on est en train de commencer. Notre nouvel(le) amoureux(se) n’a donc pas besoin de connaître cette partie croustillante de notre passé. Sans compter que la réponse ne plaira peut-être pas à l’auteur de la question, et qu’on n’a ni envie ni besoin de déclencher une dispute ou d’entendre ses reproches. Ce que l’on a fait avant ne regarde que nous. Et quoi qu’il/elle en pense, notre liberté sexuelle nous appartient !
– Pourquoi ta dernière histoire s’est-elle finie ?
Il est normal d’essayer de « creuser » sur le passé amoureux de celui/celle qui nous plaît. Mais ce(tte) dernier(e) n’est pas obligé(e) de s’expliquer sur les raisons pour lesquelles Romain l’a quittée ou pourquoi elle a plaqué Louis la veille de la Saint-Valentin.
– Les questions concernant la famille
« Tes parents sont divorcés ?« , « Pourquoi tu ne vois plus ta sœur ?« , « Quelle maladie a ta cousine ?« … Bien sûr, notre histoire familiale est importante, puisqu’elle nous construit et que notre famille fait partie de notre quotidien, de notre cercle proche. Mais là encore, on n’a pas à tout dire. Que notre sœur soit bipolaire ou que papa ait trompé maman avec sa meilleure amie ne regarde pas (tout de suite) notre compagnon.
– Quel est ce médicament que tu prends ?
Les questions concernant notre santé sont délicates. Parfois l’autre se rend compte que chaque jour à la même heure, on avale une petite pilule et qu’il ne s’agit pas de contraception. S’il se montre inquiet et attentif (et c’est très mignon), il n’est pour autant pas toujours évident d’avouer qu’on est soigné pour dépression ou que l’on est diabétique. On est donc en plein droit de ne pas révéler dans l’immédiat nos petits tracas.
Se taire ou ne pas se taire : telle est la question…