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Non, ce n’est pas parce que j’ai 35 ans et que je suis célibataire que…

26 septembre 2025|par Jessica|8 minutes

Dans notre société, le couple reste la référence absolue. On attend qu’une personne « se case », forme un duo, s’installe, coche les cases attendues.

Ces réflexions qui reviennent sans cesse

À 35 ans, vous connaissez sûrement la chanson.« Tu es trop difficile »,« Tu veux trop de liberté »,« Tu passes à côté de ta vie ». Ces phrases qui tombent comme un couperet lors des repas de famille ou des soirées entre amis.

Résultat : dès qu’on ne suit pas ce schéma, les regards changent.

Certains amis prennent leurs distances. La famille s’inquiète. Les dîners se transforment parfois en interrogatoires déguisés.

L’idée qu’une solitude puisse être choisie semble difficile à admettre. Pourtant, être sans partenaire à 35 ans ne signifie pas forcément qu’il y a un problème à régler.

Un passage obligé mais temporaire ?

Le fait d’être sans partenaire à cet âge est souvent perçu comme une anomalie temporaire. On imagine que quelque chose cloche, qu’il faut vite « rattraper le retard ». Cette vision réductrice ignore une réalité pourtant de plus en plus répandue.

Être sans partenaire à 35 ans peut être une période charnière, riche et féconde. Un moment pour se construire autrement, sans être défini.e uniquement par une vie à deux. Une phase où l’on peut explorer ses propres envies sans compromis.

Quand l’entourage ne comprend pas

Face à cette incompréhension, certaines personnes finissent par douter d’elles-mêmes. Elles se demandent si elles ne passent pas effectivement à côté de quelque chose d’essentiel. Cette pression sociale peut devenir pesante et créer un sentiment d’urgence artificiel.

Pourtant, chaque parcours de vie est unique.

Ce qui convient à une personne à 25 ans ne correspond pas forcément à ce dont elle a besoin à 35 ans.

L’épanouissement personnel ne suit pas un calendrier universel.

Revendiquer une vie épanouie sans partenaire

L’idée n’est pas de dire que le couple n’a plus sa place. Mais simplement qu’il ne devrait plus être vu comme l’unique chemin vers l’épanouissement. Il est tout à fait possible d’être bien dans sa peau, dans sa vie, dans ses projets sans partenaire attitré.e.

Se recentrer sur ce qui vous anime vraiment

Être seul.e vous donne la possibilité de vous concentrer sur vos vraies envies. Celles qu’on laisse parfois de côté dans une relation, ou qu’on n’ose pas suivre complètement.

Voici ce que cette liberté permet :

  • Partir en voyage sur un coup de tête, sans négociation ni compromis
  • Lancer un projet qui vous tient à cœur, même s’il demande du temps et de l’investissement
  • Prendre du temps pour vous, pour grandir, pour apprendre de nouvelles compétences
  • Changer de ville, de métier ou de mode de vie selon vos envies

Ce n’est pas de l’égoïsme, c’est une forme d’équilibre. Cette période peut s’avérer très précieuse pour construire des bases solides pour l’avenir.

Un manque de témoignages positifs

Ce qui fait défaut, ce sont des récits positifs de cette période de vie. Des histoires où la solitude n’est pas synonyme de passage à vide, mais de liberté. Où les trentenaires sans partenaire ne sont pas dépeints comme « à la traîne », mais comme des personnes pleinement engagées dans leur propre parcours.

Prenons l’exemple de Sarah, 34 ans. Elle a décidé de prendre un congé sabbatique pour apprendre la photographie et voyager en Asie. Ce projet, elle l’a mené à bien parce qu’elle avait l’espace mental et la liberté pour le faire. Six mois plus tard, elle a monté sa propre agence créative.

Transformer l’attente en aventure

Il ne s’agit pas de nier les moments de doute ou les envies de partage. Mais de sortir du discours fataliste. On peut aussi rire de certaines situations, prendre du recul, transformer cette période en aventure personnelle.

L’humour devient alors une arme de légèreté face aux remarques déplacées. Plutôt que de subir les commentaires, vous pouvez les détourner avec bienveillance et assurance.

Répondre aux jugements avec sérénité

Face aux remarques un peu lourdes, mieux vaut répondre avec calme et clarté. Pas besoin d’être sur la défensive. Quelques mots suffisent pour remettre les pendules à l’heure.

Des réponses qui font mouche

Voici quelques formulations efficaces :

  • « Je vis exactement la vie que j’ai envie de mener en ce moment »
  • « Le couple ne fait pas tout. Je préfère attendre plutôt que de me forcer »
  • « Ce n’est pas une course. Je prends mon temps »
  • « J’ai d’autres priorités actuellement, et ça me convient parfaitement »

Ces réponses ne sont pas une posture de repli. C’est une manière de valoriser votre chemin, avec assurance. Et peut-être même d’ouvrir les yeux de celles et ceux qui pensent encore qu’une vie hors du couple est une vie incomplète.

Éviter les pièges conversationnels

Certaines personnes insistent, posent des questions indiscrètes ou donnent des conseils non sollicités. Dans ce cas, la technique du « disque rayé » fonctionne bien. Vous répétez calmement votre position sans vous justifier davantage.

L’important est de ne pas rentrer dans leur jeu. Vous n’avez pas à expliquer vos choix de vie à qui que ce soit. Votre épanouissement personnel ne se mesure pas à l’aune des attentes des autres.

Une période de puissance personnelle

Le fait d’être sans partenaire peut être un vrai terrain de développement personnel. Pas parce qu’on tourne le dos à l’amour, mais parce qu’on choisit de ne pas faire du couple une obligation.

Une histoire de choix personnel

Imaginez quelqu’un qui décide, à 35 ans, de reprendre des études pour changer complètement de voie. Cette personne s’installe dans une nouvelle ville, prend le temps de réfléchir, de créer, de construire un nouveau projet professionnel. Cette période, elle la vit pour elle, sans compromis, sans agenda partagé.

Ce genre d’élan est plus facile à suivre quand on a l’espace pour soi. Il n’est pas incompatible avec une vie amoureuse, mais il s’épanouit plus librement quand on dispose de cette liberté.

Des modèles inspirants

Dans son livreSolo, Rebecca Traister explore cette question avec beaucoup de justesse. Elle montre comment les personnes sans partenaire, longtemps invisibilisées ou mal représentées, sont en réalité des figures puissantes de transformation sociale.

Changer la narration, c’est aussi ça, le début de la liberté :arrêter de se demander si on coche les bonnes cases, et commencer à écrire sa propre histoire.

Construire des relations riches et variées

Être sans partenaire ne signifie pas être isolé.e. Au contraire, cette période permet souvent de développer des amitiés plus profondes, des liens familiaux renforcés, des relations professionnelles enrichissantes.

Charly témoigne :« Depuis que je ne suis plus en couple, j’ai redécouvert mes amis. Je prends le temps de les voir, de les écouter vraiment. Mes relations sont devenues plus authentiques. »

Redéfinir ses priorités à sa façon

Cette période de vie permet de questionner ses vraies priorités. Qu’est-ce qui vous rend vraiment heureux.se ? Quels sont vos objectifs personnels ? Comment voulez-vous utiliser votre énergie ?

Les avantages concrets au quotidien

Vivre sans partenaire à 35 ans présente des avantages concrets qu’on sous-estime souvent :

Au niveau professionnel

  • Plus de flexibilité pour saisir des opportunités
  • Possibilité de prendre des risques calculés
  • Temps pour développer des compétences
  • Disponibilité pour des projets ambitieux

Au niveau personnel

  • Liberté de gérer son temps comme on l’entend
  • Possibilité d’explorer de nouveaux centres d’intérêt
  • Autonomie dans les décisions importantes
  • Espace pour se reconnecter avec soi-même

L’importance du développement personnel

Cette période peut être l’occasion de travailler sur soi-même. Comprendre ses mécanismes, ses besoins, ses limites. Cette connaissance de soi sera précieuse, que vous restiez seul.e ou que vous rencontriez quelqu’un plus tard.

Certaines personnes suivent une thérapie, d’autres se lancent dans la méditation ou le sport. L’important est de profiter de cette liberté pour grandir en tant qu’individu.

Une vision moderne de l’épanouissement

La société évolue, et avec elle les modèles de vie. Être sans partenaire à 35 ans n’est plus une exception, c’est une réalité qui touche de plus en plus de personnes. Il est temps de normaliser cette situation et de la voir comme une possibilité parmi d’autres.

Vers une acceptation sociale

Les mentalités changent lentement mais sûrement. De plus en plus de personnes comprennent que l’épanouissement personnel ne passe pas forcément par le couple. Cette évolution permet à chacun de vivre sa vie selon ses propres termes.

L’important est de rester authentique avec soi-même. Que vous soyez en recherche active d’une relation ou parfaitement épanoui.e dans votre situation actuelle, l’essentiel est que ce choix vous corresponde.

Créer sa propre définition du bonheur

Au final, être sans partenaire à 35 ans peut être une chance. Une chance de découvrir qui vous êtes vraiment, sans les compromis et les ajustements qu’implique la vie à deux. Une chance de construire une vie qui vous ressemble, à votre rythme.

Cette période n’est ni un échec ni un retard. C’est simplement une autre façon de vivre, aussi valide que les autres. Et qui sait ? Peut-être que cette connaissance de soi et cette indépendance vous rendront plus fort.e pour une future relation, si tel est votre souhait.

L’essentiel est de ne pas subir votre situation mais de la choisir. Qu’elle soit temporaire ou durable, cette période de votre vie peut être riche, épanouissante et parfaitement assumée.

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Jessica Senior Copywriter

Senior Copywriter chez Meetic.fr, Jessica met à profit plusieurs années d’expérience en conception - rédaction pour vous proposer les meilleurs conseils rencontre.

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