Apparemment, il faudrait huit rendez-vous pour savoir si une relation a du potentiel. C’est la dernière tendance dating qui circule sur les réseaux : la fameuse théorie des huit dates. Et évidemment, je n’ai pas pu m’empêcher de la tester pour voir si ça méritait vraiment tout ce buzz… ou si c’était juste une nouvelle lubie de love coach.
Alors, sur le papier, j’ai trouvé ça plutôt génial. En pratique par contre, c’était un peu excitant, mais pas de tout repos.
Parce qu’entre le premier verre un peu maladroit et le huitième dîner où l’on parle de l’avenir de l’humanité (ou presque), il peut se passer mille choses… et rarement celles qu’on avait prévues.
L’origine de cette théorie
L’idée est inspirée de plusieurs coachs et thérapeutes américains qui affirment qu’il faut huit rendez-vous pour évaluer sa compatibilité émotionnelle et relationnelle avec un.e partenaire.
Huit moments pour voir l’autre dans différents contextes et dans tous ses états :
- au restaurant,
- dans une file d’attente,
- après une mauvaise journée,
- face à un silence gênant,
- quand il.elle goûte ton dessert sans te demander.
En gros : moins de 8 dates, on ne connaît pas assez la personne. Plus de 8, on est déjà trop investi.e pour admettre qu’on s’est peut-être emballé.es.
C’est mathématique. Sauf que l’amour est tout sauf théorique.
Ce qui me séduit dans cette théorie
Honnêtement ? J’aime l’idée qu’on ralentisse un peu. Qu’on arrête de juger une histoire après un seul café ou un message mal interprété. Huit rendez-vous, ça nous donne le temps d’observer les petits détails :
- sa façon d’écouter,
- ses silences,
- son humour,
- sa manière de réagir quand le serveur se trompe dans sa commande (indice : tout est dans le regard).
C’est une sorte de slow dating qui permet de sortir du “swipe” et de se donner une vraie chance de découvrir quelqu’un. Et ça, dans un monde où tout va trop vite, c’est presque révolutionnaire.
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Inscrivez-vousCe qui me gêne un peu
Là où j’émets quelques doutes, c’est quand cette théorie devient une check-list émotionnelle.
Parce qu’à force de compter les dates, on oublie de vivre pleinement les moments. On se met la pression pour que la relation avance, comme si l’amour devait être productif et suivre un calendrier.
Et franchement : certaines connexions se ressentent dès la première soirée, d’autres se révèlent au douzième rendez-vous. Le timing n’est pas révélateur de l’intensité des sentiments.
Ce que ça m’a appris
Cette “théorie des 8” m’a surtout encouragée à suivre mon instinct. À ne pas tirer de conclusions hâtives, mais à ne pas forcer non plus. Si je m’ennuie déjà au troisième dîner, pas la peine de me forcer à en faire cinq de plus. Mon cœur a déjà rendu son verdict.
Et à l’inverse, si tout est fluide, si je me sens légère, curieuse, vivante… inutile de compter.
La seule théorie qui compte, c’est celle du feeling
Je crois que si cette théorie est virale c’est parce qu’elle promet un cadre rassurant dans un monde où tout semble flou. Mais l’amour, le vrai, ne se planifie pas. Il ne se compte pas, il se ressent et parfois dès les premières secondes.
Alors oui, je garde l’idée des huit rendez-vous comme une invitation à prendre le temps, à observer, à laisser venir. Mais je me dis aussi que parfois, une seule soirée suffit pour se faire une idée. Parce que finalement, ce n’est pas le nombre de rendez-vous qui compte, mais l’envie de revivre ce qu’on a partagé.
