The Summer I Turned Pretty à Paris : et si Belly n’avait pas besoin de tomber amoureuse pour être heureuse

Paris, ville des clichés romantiques, des baisers volés sur les quais et des lettres d’amour. Dans les derniers épisodes de The Summer I Turned Pretty, Belly traverse l’Atlantique pour un nouveau départ.

Mais derrière les lumières de la capitale, elle se confronte à une réalité plus nuancée : colocs insupportables, solitude, nostalgie de Thanksgiving en famille. Paris est moins un décor magique qu’un outil révélateur. La question n’est donc pas seulement : Belly va-t-elle trouver l’amour dans la Ville Lumière ? mais plutôt : va-t-elle y trouver son propre équilibre ?

Paris fantasmé, Paris vécu

Depuis toujours, Paris incarne l’amour pour le public américain. Mais la série choisit de montrer l’envers du décor : Belly s’y sent d’abord isolée, étrangère, nostalgique de ses racines. La Ville Lumière brille, mais la chaleur du foyer lui manque.

Et pourtant, au milieu de cette ambivalence, elle construit une nouvelle vie : de nouvelles amitiés, une première soirée de Noël sous la neige, et un appartement rien qu’à elle.

Un triangle amoureux qui se redéfinit

À des milliers de kilomètres de Cousins, le fameux triangle amoureux change de forme.

• Jeremiah prend du recul, se reconstruit après la rupture. Entre son job au restaurant et ses discussions avec Denise, il apprend à se relever et à trouver de nouveaux repères.
• Conrad choisit le chemin du romantisme à l’ancienne : il écrit des lettres, envoie des bonbons et un collier, imagine Belly dans un café parisien. Une approche à contre-courant du dating américain codifié, qui colle parfaitement à l’atmosphère parisienne.
• Belly, elle, goûte à une autre liberté : celle de ne pas se précipiter, de savourer une relation naissante sans la définir immédiatement.

Benito, entre attraction et engagement

Au Nouvel An, Belly embrasse Benito, surnommé « Sexy Latino Chalamet » par Taylor. Le décor est idéal : fête parisienne, compte à rebours, nouveau départ. Mais la série évite le conte de fées facile : Belly reste lucide.

Elle a conscience que sa relation a une date de fin, puisqu’elle ne compte pas rester éternellement à Paris. Benito, lui, veut l’emmener au Mexique rencontrer sa famille, un geste culturellement fort, où la famille symbolise l’engagement.

Deux visions se croisent :

1. celle du présent éphémère,
2. celle de l’ancrage immédiat.

Conrad, le grand romantique

Pendant ce temps, Conrad continue d’écrire. Ses lettres, ses cadeaux, ses gestes symboliques prennent des allures de romance « à la française », où l’attente et la profondeur prennent le pas sur la rapidité.

Dans l’une des scènes les plus marquantes, il choisit de traverser l’océan pour rejoindre Belly, encouragé par la perspective d’un rendez-vous parisien digne des plus grands films romantiques.

Le vrai sujet : apprendre à être soi

Ce détour parisien n’est pas qu’un arc amoureux : c’est un passage initiatique. Belly trouve un appartement rien qu’à elle, adopte un nouveau look, décide de prolonger son séjour.

Autant de gestes symboliques qui disent bien une chose : elle n’est plus définie uniquement par Conrad, Jeremiah ou Benito. Paris devient le lieu où elle commence à se choisir elle-même.

Une fin qui s’annonce décisive

Avec Jeremiah qui accepte de tourner la page, Conrad prêt à faire un grand geste et Benito catalyseur d’un nouveau départ, les options de Belly semblent nombreuses.

Mais la vraie question est ailleurs : Paris lui a appris que le bonheur ne dépend pas seulement d’un décor romantique ni d’un choix amoureux, mais de la capacité à grandir, à se réinventer.