Transcript de la vidéoL'histoire de Simon et Eloïse
Eloïse : Alors, sur l'application, c'est moi qui ai fait le premier pas.
C'est moi qui ai liké en premier son profil, parce que forcement, énormément de points communs. On avait coché les mêmes cases.
Et qu'est-ce qui m'a poussé à le faire ?
Justement, tous ces points communs, les photos, on ne va pas se mentir.
C'est important. Des belles photos et puis… Et puis, voilà.
Simon : Et puis, oui…
Eloïse : Le premier pas.
Simon : On va dire le jeu de ping-pong, c'est-à-dire que, c'est toi qui m'as liké en premier puis c'est moi qui ai lancé la conversation dans un premier temps.
Pourquoi ?
Effectivement, énormément de points communs sur notre vie personnelle, professionnelle, des motivations également autour du voyage, autour de la vie, tout simplement, ce qui m'a aussi poussé à discuter avec toi.
Bien entendu, les photos. C'est un point très important. C'est même une évidence.
Ouais, on a discuté pendant à peu près un mois avant de se voir.
Eloïse : Oui.
Donc, les conseils qu'on donnerait c'est surtout de ne pas mentir.
D'être honnête avec soi-même, d'être honnête sur ses propres qualités, ses propres défauts. Parce que quand on commence une relation et qu'on essaye de se changer, forcément, le naturel va revenir au galop donc autant tout de suite être sincère et puis la personne en face finira soit par vous aimer avec vos défauts, vos qualités, soit, ce sera pas la bonne personne.
« Comment ne pas se laisser embarquer par les émotions ? »
Alors, Laurent, moi, j'ai pas envie qu'on parle de maîtrise des émotions.
En fait, on n'a pas vraiment besoin de maîtriser nos émotions.
Au contraire, je crois qu'on a besoin de les accueillir, nos émotions.
On a besoin de se dire que c'est ok de ressentir ce que l'on ressent, que l'on ressente de la joie, que l'on ressente de la peur, que l'on ressente de la sérénité, qu'on ressente de la tristesse.
En fait, accueillir ses émotions, se dire que c'est ok de ressentir tout ce qu'on a à ressentir.
C'est la meilleure façon de les gérer, justement.
En général, on se laisse submerger par nos émotions.
Justement parce qu'on a essayé un petit peu de mettre le couvercle sur la cocotte minute et puis après, la cocotte minute, elle saute.
En fait, pour moi, c'est deux sujets différents.
Tu peux tout à fait accueillir toutes les émotions que tu as, sans pour autant, aller trop vite.
C'est-à-dire que tu accueilles ce qui se passe à l'intérieur de toi, ça ne veut pas dire que tu projettes, ça ne veut pas dire que tu brûles les étapes avec la personne.
Ça veut dire simplement que tu es vivant, qu'il se passe des choses à l'intérieur de toi et que pour autant tu as conscience qu'une rencontre amoureuse, c'est une rencontre étape par étape où on voit à chaque étape, à chaque rencontre, à chaque moment passé ensemble.
Si justement les émotions qu'on ressent sont des émotions qui nous donnent envie de la suite.
Mais avoir envie de la suite ne veut pas dire qu'on se projette quatre ans plus tard en s'imaginant marié aux premiers échanges.
Je tiens à séparer les deux sujets parce que parfois, de peur d'aller trop vite, on met sous cloche nos émotions, et je crois que c'est vraiment pas le bon chemin.
« Est-ce qu'il faut juste penser à soi au début d'une relation ? »
Alors, ça dépend de ce que tu appelles « Penser à soi ».
En fait, c'est pas penser à soi, c'est « Vivre la rencontre à travers soi ».
C'est pas tout à fait pareil.
Vivre la rencontre à travers soi, justement pour faire le lien avec la question de Laurent.
Vivre la rencontre à travers soi, ça veut dire : « Je vis la rencontre à travers mes envies, à travers mes besoins, à travers mes ressentis, à travers mes émotions. »
Et ça, ça va être ton meilleur guide, justement pour avancer ou pas, avec la personne que tu rencontres.
Je précise parce que parfois, penser à toi, le sous-entendu qu'il y a, je ne sais pas si ça que tu voulais dire, mais le sous-entendu, c'est : « Être égoïste ».
En fait, vivre la vie à travers soi, c'est pas être égoïste.
C'est normal.
Ce qui ne devrait pas, c'est quand on vit la vie à travers l'autre ou qu'on essaye de la vivre à travers l'autre.
Pense à toi, dans le sens en tout cas, ressent ce qui se passe à l'intérieur de toi pour vivre et avancer dans ta rencontre et ta relation.
« Comment savoir si c'est la bonne personne ? »
Alors, tu ne peux pas savoir si c'est la bonne personne en le décrétant comme ça par hasard avec au départ, avec des espèces de critères.
La bonne personne, elle le devient, mais elle le devient en se rencontrant, elle le devient en se fréquentant, elle le devient en développant, une relation avec la personne.
Bien souvent, j'entends : « Oui, mais alors, j'ai peur de me tromper, est-ce que c'est la bonne personne ? Est-ce que je devrais faire plus attention ? Parce que si je me trompe, quelle horreur ? »
Non, en fait.
La vie, c'est pas comme ça, on ne peut pas contrôler l'issue d'une relation.
On peut juste ressentir si ce qu'on est en train de vivre maintenant, c'est juste pour nous.
Et en ressentant ça, un pas après l'autre, comme je le disais.
Mais, qu'est-ce qui va se passer ?
Finalement, c'est comme ça qu'on construit une relation et que cette personne peut devenir la bonne personne pour toi.
Mais tu peux pas le savoir à l'avance.
« Dois-je tourner la page si je n'ai pas de réponse après à une conversation ? »
Alors, je n'ai pas le timing de tout ça Erwin.
Ça dépend un petit peu, c'est-à-dire que si là ton dernier message du coup, ou le message que tu as envoyé suite à son « merci pour la conversation » vient d'aujourd'hui, non, tu n'as pas besoin de tourner la page, c'est-à-dire que là, ça viendrait de la croyance que la personne, elle doit forcément répondre encore une fois dans la minute.
Non.
Peut-être que cette personne, elle a été très occupée, peut-être qu'elle cherche un moment plus propice, parce qu'elle a envie d'être bien calée, bien posée chez elle pour te répondre.
Et peut-être qu'elle ne ressent pas l'urgence de te répondre.
Donc, ne tire pas de conclusion trop hâtive.
Si, effectivement, tu vois que demain, après-demain, tu n'as pas de réponse, effectivement, tu peux prendre ça comme une forme de réponse.
Si vraiment, tu te dis peut-être qu'elle a zappé ce qui peut quand même arriver, peut-être que demain ou après-demain, tu peux renvoyer un petit coucou sympathique et pas lourd surtout.
Et là, si tu as pas de réponse, là pour le coup, tu laisses tomber.
« J'ai fait une rencontre et aventure amoureuse de quatre mois, et cela n'a pas duré car nous nous sommes étouffés. Comment savoir gérer cela si forte attirance réciproque ? »
Alors, l'attirance ne veut pas dire qu'on doit devenir fusionnel.
Parce que derrière l'étouffement, moi, c'est ça que je lis.
Derrière l'étouffement c'est : « On a été l'un sur l'autre pendant quatre mois » et il n'y a aucune relation amoureuse qui peut tenir avec autant de fusion.
Ça veut dire quoi ?
Ça veut dire que l'amour, c'est un peu comme une plante.
On a besoin d'avoir un terreau fertile, mais surtout, on a besoin d'espace pour que ça pousse.
On a besoin d'avoir une vie à soi.
On a besoin justement d'avoir cette vie à soi qui est riche et qu'on va pouvoir partager avec l'autre sans forcément tout lui dire.
Et qu'on va pouvoir partager en lui racontant certaines choses.
On a besoin d'être nourri individuellement.
On ne peut pas vivre qu'à travers le couple.
Et ça, moi, j'aimerais que tu le prennes Johanna, comme une espèce d'apprentissage, tu vois, sur ton chemin amoureux et que tu comprennes pour la prochaine fois que tu peux être très attirée par la personne.
Et pour autant, prends du temps pour toi et laisse l'autre prendre du temps pour lui aussi.
Et l'attirance, ne sera encore que plus forte quand vous vous retrouvez.
« Les hommes me reprochent d'être trop gentille, de trop donner, mais pas envahissante, attention. Alors que je suis juste moi. Que faire ? »
Ah, intéressant.
Alors, quand tu dis « mais pas envahissante », je suis pas si sûre.
Et là, je te le dis avec toute bienveillance, en toute bienveillance Candice, je suis pas si sûre parce que si les hommes te reprochent, c'est que quelque part, ils sentent un petit peu que leur espace est envahi.
Ils ne te le reprocheraient pas sinon.
Fait attention au regard que tu portes sur les situations, parce que moi, je pense qu'effectivement, trop gentille, ça veut dire, je vais au devant de trop de choses et du coup, l'espace nécessaire dont la personne a besoin n'est pas forcément respecté.
Moi, je crois pas qu'on puisse être trop gentil.
En revanche, on peut parfois trop en faire, justement pour être aimé.
Et quand notre intention, c'est d'être présent sur le terrain, on va dire, de trop en faire pour être aimé, c'est envahissant.
Et ça crée une espèce de pression sur l'autre qui n'est pas forcément saine et qui de toute façon, ne va pas porter ses fruits pour le couple.
Donc, comment faire ? Bah, comment faire ?
Ça revient finalement à tout ce que j'ai dit dans le live précédant, on voit bien que le sujet du live est très important.
L'amour, ça commence par soi.
Ça veut dire quoi ?
Ça veut dire que tu as besoin de vivre ta vie.
Tu as besoin de faire aussi des choses pour toi, et surtout des choses pour toi.
L'autre ne va pas tomber amoureux de toi parce que tu es en permanence avec lui et que tu es en permanence en train de faire des choses pour lui et que tu es en permanence en train de lui rendre des services, c'est pas ça l'amour en fait.
Donc, commence par cet amour de soi où tu te donnes des choses et tu vas voir que tes relations vont beaucoup plus s'équilibrer.
« Il y a des hommes qui me demandent mon numéro de portable, est-ce que je dois le communiquer ? »
Ca dépend.
Déjà, si tu en as envie ou pas, si tu te sens suffisamment en confiance ou pas.
Ça dépend, mais si au départ, tu aurais bien envie de discuter de vive voix, mais tu te sens pas en confiance de donner le numéro de téléphone, il y a des outils sur l'appli meetic qui te permettent en toute sécurité de pouvoir téléphoner ou même de pouvoir faire une visio sans donner tes coordonnées.
Et moi, je te conseille de passer par là en premier.
« Peut-on trouver l'amour en étant hypersensible ? »
Oui, pourquoi ?
Pourquoi on ne pourrait pas ?
Je comprends pourquoi tu me poses la question.
Parce que quand on est hypersensible, effectivement, tout est vécu de manière extrême, les joies, comme les doutes, comme les peurs, comme tout ça.
De cette manière-là, on a l'impression qu'effectivement, on ne maitrise pas la situation et qu'on va s'y perdre et que l'autre va peut-être être rebuté, etc.
J'imagine que c'est tout ça qui est derrière ta question.
Mais, être hypersensible, moi, j'aurais tendance à dire que on pourrait aussi le voir comme un atout, je sais que ma réponse va te paraître bizarre.
On pourrait aussi le voir comme un atout.
Parce que tu es très connecté justement, à ce que tu ressens.
L'idée, ça va être de bien s'en servir.
Pour bien se servir de ton hypersensibilité, ça va être à la fois de ressentir ses émotions pourquoi pas de les communiquer, en tout cas, de créer, comme je disais tout à l'heure, une connexion émotionnelle à l'autre tout en prenant du recul sur les situations et sur ce qui se passe, de manière à ne pas faire peser trop lourdement ce que tu ressens fortement sur l'autre.
« Bonsoir, j'ai l'impression que la plupart des femmes trouvent qu'un gentil homme est un défaut. J'avoue que je ne comprends pas, j'imagine, depuis quand la gentillesse est un défaut ? »
Alors, Salazar, la gentillesse n'est pas un défaut.
Et pour toutes les personnes qui trouvent qu'on est trop gentil, ou que c'est un défaut, là, moi, je pense qu'il y a un vrai travail sur soi à faire.
Donc, moi, j'ai envie de te dire Salazar : « Ne change pas ».
Reste gentil.
En revanche, gentil ne veut pas dire se sacrifier, ne veut pas dire se plier en quatre, ne veut pas dire s'oublier.
J'espère que c'est pas ça dont on parle.
En tout cas, être gentil, être bienveillant, être doux, ce sont d'immenses qualités.
Et moi, je suis sûre que tu auras des femmes qui verront ces qualités en toi.
Parce que construire une relation amoureuse et là, je m'adresse à toutes les personnes qui ont envie un peu de bad boys, etc.
Construire une relation amoureuse, ça se construit sur la bienveillance, ça se construit sur le soutien, ça se construit sur la gentillesse.
Donc, surtout, ne doute pas de ça Salazar.
« On me met très souvent dans la friendzone, comment dépasser ce stade ? »
Alors, si on te met dans la friendzone Nicolas, moi, je crois que c'est aussi parce que tu te laisses y mettre.
Pourquoi je te dis ça ?
Je te dis ça parce qu'on n'atterrit pas dans la friendzone pour rien.
On atterrit dans la friendzone et parfois c'est…
Parfois par manque de confiance en soi ou parfois par timidité ou on n'ose pas effectivement, être dans une démarche plus séductrice ou en tout cas, une démarche, ou on est vraiment en train de se positionner dans : « Je cherche à rencontrer l'amour ».
Moi, je crois que si tu te positionnes dans un échange avec l'autre qui est clairement un échange à visée amoureuse, qui est clairement un échange de « Je suis en train d'essayer de te connaître pour un but amoureux« , je crois qu'on te mettra pas dans la friendzone.
Moi, je pense que tu restes sans doute trop à distance, en tout cas, à distance de l'aspect amoureux, que tu te positionnes peut-être un petit peu en confident, ou en essayant de faire parler l'autre et en pouvant tout entendre.
Mais en fait, c'est pas ça.
Toi, tu es dans cette recherche d'amour, assume-le.
« Je ne comprends pas pourquoi j'attire des personnes non disponibles émotionnellement ?»
Alors, là aussi Sandra, c'est intéressant, parce que même si c'est inconscient, on attire ce qu'on est capable d'attirer.
Ça veut dire quoi ?
Ça veut dire qu'il y a sans doute des petites choses en toi et on est tout à fait dans notre thème d'aujourd'hui qui sont à travailler à l'intérieur de toi, qui reflètent ta propre indisponibilité ou tes propres peurs liées à l'engagement amoureux, liées à une relation amoureuse un peu plus engagée, on va dire.
Maintenant, ça, c'est la première chose.
Donc, la non-disponibilité de l'autre, que ça soit émotionnellement, que ça soit en termes d'emploi du temps, que ça soit parce que l'autre est marié, j'en sais rien, reflète toujours une certaine indisponibilité de nous et je t'invite vraiment à creuser cette question.
Maintenant, je t'invite aussi à autre chose.
C'est que je t'invite aussi à vivre l'instant présent.
Moi, je pense que tu as beaucoup besoin de te rassurer en te disant : « Voilà, je rencontre quelqu'un. J'ai, en perspective, d'avoir forcément une relation engageante et engagée. » En fait, ça, tu ne peux pas le décréter.
Et tu ne peux pas le décréter pour te rassurer.
Ça veut dire que toi aussi, autorise-toi à vivre l'instant présent et à construire pas à pas parce que parfois, les personnes qui te disent ça, ça ne veut pas dire qu'elle ne voudrait pas avoir une relation amoureuse plus engagée.
Ça veut simplement dire qu'elle se laisse ressentir et que c'est vraiment la rencontre et le match qui pourra créer ça et pas quelque chose qu'elles auraient décrété à l'avance.
« Est-ce qu'il faut répondre quand on nous parle de notre passé ? »
Alors, déjà, est-ce que ta réponse est sincère, Marie ?
C'est-à-dire ce que quand tu réponds que tu as fait une croix sur ton passé, t'as vraiment fait une croix sur ton passé ou tu réponds ce que tu crois que l'autre voudrait avoir ?
L'idée, c'est… Alors, de faire une croix sur son passé.
En tout cas, l'idée, c'est d'avoir fait un deuil, c'est-à-dire d'accepter d'avoir vécu ce qu'on a vécu, dans le bon comme dans le moins bon et d'être prêt et ouvert à vivre autre chose.
On est aussi riche de notre passé, il ne faut pas oublier ça.
Si un homme te pose la question de ton passé, tu n'es pas obligée de donner tout les détails, mais, il n'y a pas de raison que tu camoufles ton passé.
C'est-à-dire que tu peux dire où tu en es aujourd'hui et si où tu en es aujourd'hui, c'est que ton passé est derrière toi et que tu te sens prête à vivre une belle relation amoureuse, tu peux le dire aussi.
Si tu veux dire quelques éléments, par exemple, si tu as été mariée ou si tu sors d'une relation longue, ou peut-être même d'une relation compliquée, tu peux le dire aussi.
Moi, je ne vois pas pourquoi on cacherait les choses.
En revanche, tu as ta part intime et tu n'es pas obligée de tout raconter.
« Comment trouver quelqu'un quand on est casanier et qu'on a une vie plutôt solitaire ? »
Alors. Être casanier, ce n'est pas une tare.
Être casanier, ça veut dire que tu savoures les moments chez toi et déjà, je t'encourage plutôt que de le voir comme un problème à le voir juste comme quelque chose que tu savoures au même titre qu'il y en a qui savoure de faire du sport.
Il n'y a pas l'un qui serait mieux que l'autre.
Avoir une vie solitaire, ce n'est pas un frein non plus.
C'est-à-dire au contraire, justement.
Si on revient aux questions précédentes, ce qui est un frein pour moi, c'est d'être trop fusionnelle.
Être solitaire, avoir besoin de moments pour soi, avoir besoin de moment de ressourcement pour soi, ce n'est pas du tout un problème à partir du moment où c'est expliqué et partagé avec l'autre.
Donc, pour moi, là, je crois que tu y vois un problème où il n'y en a pas, mais le problème, c'est que si tu crois qu'il y a un problème à ça, c'est ça que tu risques de laisser transpirer de toi et c'est ça que tu risques de laisser transparaître.
Annonce plutôt les choses de la manière suivante.
Dis ce que tu aimes faire chez toi, y compris peut-être parfois pas grand-chose, mais dis ce que tu savoures dans le fait d'être chez toi, déjà, présente le comme ça.
Puis, aussi, dis que toi, tu as vraiment envie de rencontrer quelqu'un, de partager et que tu as aussi besoin de tes moments à toi.
Et ça, c'est tout à fait audible.
« Est-ce que la différence culturelle peut-être un frein dans une relation amoureuse ? »
La différence culturelle, comme tout autre différence, c'est un frein si tu crois et que tu y vois un frein.
En soi, on peut partir du principe que c'est plutôt une richesse.
La seule condition pour que ça fonctionne c'est le respect de chacun.
À partir du moment où, justement, on est 1 1=3, c'est-à-dire que l'un a sa culture, l'autre a sa culture et que dans l'entité que vous formez ensemble, du coup, c'est riche de ces deux cultures avec le respect des deux cultures, je ne vois pas du tout en quoi ça serait un problème.
« Je voudrais apprendre à ne plus m'oublier quand je tombe amoureuse. »
Alors, là encore, on est pleinement dans le sujet et bravo, déjà, Céline, de te rendre compte que c'est un frein parce qu'évidemment, s'oublier, c'est un frein.
Et s'oublier part de ce manque de confiance de : « Je suis aimable ou je suis attirante, comme je suis pour qui je suis. » En général, ce qui se passe, c'est que, justement, on se suradapte à l'autre parce qu'on croit que c'est comme ça qu'il va nous aimer.
Mais la réalité, c'est que ce n'est surtout pas comme ça qu'il va nous aimer.
C'est-à dire que quelqu'un qui se suradapte, quelqu'un qui se plie en quatre, quelqu'un qui s'oublie ou qui est même un peu dans le « je n'existe pas, quand je suis en couple », c'est quelque chose au bout du compte, qui n'est pas attirant pour l'autre et…
Que ça soit consciemment ou inconsciemment, ça se sent.
Donc, ce n'est pas parce que tu as eu tendance à faire ça que tu ne peux pas faire autrement aujourd'hui.
Moi, je t'encourage à continuer les rencontres plutôt que de te freiner de ne même pas rencontrer parce que là, sinon, tu rentres complètement dans un cercle vicieux.
Moi je t'encourage effectivement à rencontrer et à garder cette certaine distance nécessaire au départ, distance qui va te servir à te concentrer sur toi.
La clé, c'est toujours la même et c'est vraiment la clé que j'ai essayé de porter ce soir dans le live.
C'est concentre-toi sur toi, quitte à même écrire quelque part, ça peut te servir pour te les rappeler et ne pas t'oublier, rappeler tes besoins, rappeler tes limites, rappeler tes envies, que tu sois très au clair sur tout ça quand tu rencontres la personne, pour ne plus t'oublier et mettre ça au premier plan.
« Comment cesser de se tromper et trouver la bonne personne ? »
Alors, même si j'ai un tout petit peu répondu tout à l'heure, comment cesser de se tromper ?
Pourquoi tu considères que tu t'es trompé en fait ?
Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que moi, je préfère que tu tires quelque chose à chaque fois qu'une relation a foiré ou à chaque fois que tu t'es dis : « Bon bah finalement, ce n'est pas ce que j'ai envie de vivre ou ce n'est pas la relation que j'aimerais avoir dans ma vie aujourd'hui.
Moi, je crois qu'il faut à chaque fois et tu peux d'ailleurs te faire cet exercice, c'est un exercice de coaching, tu pourras le faire après.
L'exercice, c'est de reprendre les relations qui ont été les plus marquantes, peut-être dans ta vie ou les rencontres qui ont été les plus marquantes.
Et te dire, j'ai appris quoi sur la relation amoureuse ?
J'ai appris quoi de moi, de ce dont j'ai besoin, de ce que j'ai envie de vivre dans ma vie amoureuse à travers ces rencontres-là ?
Tu ne t'es pas trompé, je pense que tu avais besoin de les vivre pour en apprendre quelque chose.
L'idée, c'est vraiment que tu en fasses quelque chose par contre.
Ce n'est pas de continuer à répéter peut être les mêmes schémas.
« Je rentre en relation avec des hommes, mais la rencontre en réel est très compliquée. Pourquoi ? »
Alors j'aurais bien aimé, Catherine, que tu précises ta question, peut-être ce n'est pas trop tard pour le faire, en direct dans le tchat parce que déjà, tu rentres en relation avec des hommes.
Déjà, c'est bien, ça fait une première étape.
Donc déjà, on est bien là sur le début de la chaîne.
Après, tu dis la rencontre en réel et très compliquée.
Est-ce que c'est parce que tu te refuses à rentrer dans le réel ?
C'est-à-dire est ce que tu n'acceptes pas les invitations ou est-ce que tu rencontres ?
Mais là, tu as du mal à t'ouvrir peut-être, ou tu as du mal à ressentir des choses.
Voilà, toutes ces questions là ne sont pas les mêmes et mes réponses, évidemment, ne sont pas les mêmes.
Moi, ce que j'ai envie de te dire c'est vas-y doucement, pas doucement en termes de timing, mais doucement vis-à-vis de toi-même.
C'est-à-dire que cette étape de rentrer en relation, elle est là.
Prends la rencontre comme quelque chose de plus léger, prends la rencontre comme plutôt une curiosité, une envie de découverte, mais sans enjeu.
Je pense que du coup ça te rendra les choses moins compliquées quelle que soit la réponse, que tu as à faire vis-à-vis de ça.
« Ma première compagne est aujourd'hui ma meilleure amie. Est-ce une mauvaise chose d'avoir ce lien encore présent ? »
En fait ça dépend.
Je commence par la dernière question.
Ça dépend.
Ce n'est évidemment pas mauvais d'avoir une meilleure amie dans sa vie, ça ce n'est pas un problème.
Elle peut effectivement être une ex, pourquoi pas, si les choses sont très claires entre vous, moi, ça ne me choque pas du tout.
En revanche, je ne sais pas pourquoi j'ai le sentiment quand je lis tes mots que : « Ok, c'est un pilier, mais qu'elle occupe beaucoup de place ».
Et ce qu'il faut savoir c'est que pour rencontrer l'amour, on a besoin d'avoir de la place et de faire de la place pour son amoureuse.
Donc moi, je t'encourage à évidemment garder cette amitié, elle est importante pour toi mais à la remettre à la place.
Tu n'as pas besoin de quelqu'un pour être un pilier, tu es ton propre pilier et si tu crois qu'une autre personne est ton pilier, tu lui donnes par conséquent et par définition bien trop de place.
Donc moi, je t'encourage vraiment à laisser de l'espace à la rencontre amoureuse et à quelqu'un qui arriverait.
Et quand tu dis que c'est compliqué pour les femmes, moi, je pense que ce n'est pas compliqué en théorie en fait.
Je pense que c'est la façon dont tu vis les choses, peut-être même la façon dont tu les présentes qui montre le poids, en tout cas ce qui pourrait être ressenti comme un poids de cette relation qui déborde de la place qu'elle devrait avoir.
« Être accro au sport peut freiner dans une relation ? »
Alors, être accro à quoi que ce soit est toujours une sorte de frein.
Alors que tu aimes le sport, que tu fasses du sport, grand bien t'en fasses. Être accro, c'est-à-dire « mon focus, c'est le sport et tout le reste passe en second ».
Si c'est ça, ça pose un problème.
Parce que dans la relation amoureuse, c'est ce que je disais précédemment, on a besoin de place, on a besoin de temps de qualité.
Ça veut pas dire qu'on a besoin de passer tout notre temps, tu as largement le temps de faire du sport.
En revanche, accro au sport, ça me laisse penser que c'est ça en priorité, que tout le reste est secondaire et ce n'est jamais très agréable de sentir que le reste est secondaire et surtout encore moins en amour.
Donc moi, je te propose un équilibre de vie et peut-être que si tu es accro au sport, c'est peut-être aussi que tu n'avais pas cet équilibre de vie, peut-être que tu n'avais que ça dans ta vie et du coup, tu as plongé là-dessus.
Mais aujourd'hui, si tu as envie de rencontrer l'amour, c'est vraiment important que tu laisses de la place et que tu te laisses avoir du temps de qualité et un focus aussi sur ta relation amoureuse.
« Comment arrêter de se projeter trop tôt ? Je m'emballe trop vite au début des relations. »
Arrêter de se projeter, c'est vivre le moment.
C'est-à-dire que se projeter ça veut dire quoi ?
Se projeter ça veut dire, je regarde très au loin mais je ne regarde pas ce qui est en train de se passer.
Donc arrêter de se projeter, c'est simplement là quand je suis en train d'échanger avec la personne, je suis juste en train d'échanger avec la personne.
Quand je ris avec la personne, je ris avec la personne.
Quand je rencontre la personne, je rencontre la personne.
Quand je me sens bien dans cette rencontre, sur le moment donné avec la personne, je me sens bien sur le moment donné.
Ce sont pas les raccourcis.
Ce n'est pas : « Oh je tchatche, ça se passe bien donc je vais me marier avec cette personne. »
Bon, j'exagère, je grossis un peu le trait pour qu'on comprenne, mais c'est ça qui est important.
Ce qui est important, c'est de ne pas tirer de conclusion de quelque chose qui n'a pas lieu d'être.
C'est je vis maintenant ce que j'ai à vivre.
Ce qui ne veut pas dire qu'on n'a pas des envies pour l'avenir.
C'est tout à fait légitime d'avoir des envies pour l'avenir, mais ça veut dire que ce n'est pas parce qu'on s'est échangés trois messages que ça y est, je me vois marié avec quatre enfants.
« J'ai l'impression que toutes les relations sont compliquées. Comment faire ? »
Alors toutes les relations ne sont pas compliquées.
Ce qu'il faut savoir, c'est que l'enjeu qu'on a comme tout être humain, c'est qu'à partir du moment où on est au moins deux dans une relation, mais ça vaut pour toutes les relations, elles peuvent être amicales, familiales, on a deux êtres humains à part entière.
Qui dit deux êtres humains à part entière, dit des différences.
Donc ça veut dire s'apprivoiser.
Ça veut dire être respectueux de l'autre, ça veut dire communiquer, ça veut dire tout ça.
Si tout ça, c'est la base de la relation, la relation n'est pas compliquée.
Souvent, on se la complique.
Et là, je fais vraiment le lien avec le live d'aujourd'hui que l'amour commence par soi.
En fait, les non-complications commencent par soi.
C'est-à-dire que si dans ta tête tu mets beaucoup de freins, si dans ta tête, tu as beaucoup de doutes, beaucoup de peurs, etc.
C'est ça qui rend tout compliqué.
Mais si tu es dans cette ouverture à la rencontre et que tu as cette ouverture à l'autre, alors qu'est-ce qui va se passer ? Ben la relation, elle devient simple.
La relation, elle devient fluide.
Donc ce n'est pas du tout une fatalité que les relations soient compliquées.
« Comment puis-je améliorer mon acceptation de mon handicap et comment l'évoquer lors d'une conversation virtuelle ? »
Et je trouve ça très intéressant. Michael que tu es fait le lien justement entre ton acceptation du handicap et le fait de communiquer.
Parce que l'acceptation ou la non- acceptation d'un handicap, mais de tout autre chose d'ailleurs qui fait partie de soi, c'est quelque chose qui va se ressentir.
Si toi, tu y vois un problème, l'autre sentira un problème.
Donc c'est effectivement important qu'aujourd'hui tu sois dans cette réalité, que ton handicap, il fait partie de toi.
Il fait partie de toi au même titre qu'autre chose fait partie de toi.
Ça, c'est la première chose.
La deuxième chose, c'est qu'il fait partie de toi, mais ce n'est pas ce qui te définit.
C'est-à-dire que tu es bien autre chose que ton handicap.
C'est vraiment important parce que si tu ne te vois qu'à travers ton handicap, les personnes ne te verront qu'à travers ton handicap et ne seront pas dans cette rencontre de tout ton être.
Or, la rencontre amoureuse, c'est la rencontre de tout soi.
Ce n'est pas juste la rencontre d'une petit partie de soi.
À partir du moment où tu es dans cet état d'esprit là, je crois que la communication, elle va être beaucoup plus fluide et beaucoup plus facile.
Ça veut dire quoi ?
Ça veut dire effectivement l'évoquer tout simplement, pas en mode : « Oh, il faut que je te prévienne. »
Et là, parce que si tu dis ça tout de suite, t'es en train de dire qu'il y a un problème.
Mais au même titre que tu présentes des choses de toi, tu le présentes au même titre que le reste.
C'est-à-dire ce n'est pas plus important, c'est pas moins important, ça fait partie de toi.
Mais tu n'es pas que ça.
« Comment faire pour éviter les discussions bateau et être dans un échange plus léger et spontané. »
Alors et d'ailleurs, effectivement, c'est intéressant la formulation parce que parfois, on a l'impression qu'une discussion bateau, ça serait léger.
Bah, c'est peut-être léger, mais c'est un peu chiant.
Donc en fait, l'idée c'est effectivement d'être dans cette spontanéité, dans cette légèreté, sans être bateau.
C'est-à-dire sans être dans des questions basiques du type : « Ah ben, il fait beau. Ben aujourd'hui, je suis allé bosser. Tu fais quoi comme travail ?« etc.
Ça, c'est un peu bateau.
En fait, ce qui ne va pas être bateau, c'est plutôt : « Comment tu vois les situations Quelles sont tes envies du moment ? »
Si la personne te dit une phrase, tu rebondis sur ce que la phrase t'a fait.
Ce qui n'est pas bateau, c'est ouvrir un peu de soi.
Quand on veut rester en surface et c'est souvent par peur, on devient très vite bateau.
Quand on se dit : « De toute façon, on a rien à perdre à dire des choses de soi« , c'est-à-dire, à dire ce qu'on pense, à dire ce qu'on croit, à dire ce qu'on ressent, à dire ce qu'on veut, à dire ce qu'on aime, à dire tout ça, tout de suite, on donne accès à soi et on est à un niveau de profondeur qui rend les conversations beaucoup plus riches et beaucoup moins en surface.
« Comment ne pas être trop sélective au point de n'avoir aucune de relation depuis longtemps ? »
Alors, c'est bien toute la différence.
Et ça, c'est important vraiment que tu entendes ce que je te dis, toute la différence entre des critères et des envies.
Des critères, c'est restrictif.
Ça veut dire qu'une liste de critères, forcément, tu ne vas pas rentrer la personne qui coche toutes les cases.
J'ai presque envie de te dire : « Tant mieux », parce que l'amour ne se construit pas sur une liste de critères.
Avoir des désirs… Moi, j'ai envie que tu focalises tes désirs beaucoup plus sur ce que tu as envie de vivre dans la relation et non pas sur les critères de la personne que tu auras en face de toi.
Ce qui compte, c'est la relation.
J'ai envie de vivre une relation où on va se marrer, on va voyager, on va cocooner, etc.
C'est ça qui compte.
Et ça, ce n'est pas du critère.
Quand tu es là-dedans, tu es dans l'ouverture, tu n'es pas justement dans cette exigence qui referme les choses, tu es dans cette ouverture à : « Voilà ce que j'ai envie de vivre et je suis prête à le vivre avec quiconque, avec qui je me sentirais bien de le vivre. »
Et ça, ça ne se décrète pas par critère.
« Est-ce que la timidité est frein à la rencontre de mon âme-sœur ? »
Alors, déjà, je veux juste rebondir sur l'histoire de l'âme-sœur.
Non, pas que je n'y crois pas, mais, simplement, moi, je vois déjà toute la pression que tu te mets en me présentant les choses comme ça.
Ne sois pas dans l'objectif de rencontrer ton âme-sœur, sois dans l'objectif de vivre une belle relation amoureuse.
Et c'est tout aussi important parce que l'âme-sœur, souvent, et je le vois beaucoup chez mes coachés, c'est souvent du coup, une liste de critères comme une espèce de mythe de quelque chose qui n'existerait pas.
Et ça, immédiatement, ça ferme.
Donc, dans ton intention, c'est : « J'ai envie de vivre une belle relation amoureuse, déjà. »
Est-ce que la timidité, du coup, est un frein pour vivre une belle relation amoureuse ?
Non, ce n'est pas un frein à partir du moment où tu ne laisses pas cette timidité t'empêcher toutes les étapes.
C'est-à-dire que si ça t'empêche de liker, si ça t'empêche de répondre à des messages où d'en envoyer, si ça t'empêche de rencontrer, là, évidemment, c'est un frein.
En revanche, tu peux très bien faire toutes ses étapes en étant timide.
Moi, mon conseil, c'est de ne pas essayer de le cacher.
De toute façon, ça se voit, de parler de ta réserve, de parler de ta timidité, d'en parler de manière légère, tu n'as pas besoin d'en faire un drame, tu vois, mais de simplement dire bah, voilà, dans les premiers échanges ou au début : « Voilà, je suis assez timide et puis après, les choses s'ouvrent et on se rencontre, on fait connaissance et les choses s'ouvrent petit à petit. »
Et je crois que si tu le dis, comme ça de manière légère et au détour d'une conversation, ça passerait bien et puis la personne comprendra que si parfois, tu n'es pas expansif, ce n'est pas que tu n'es pas intéressé, mais, c'est juste que tu es timide.
Et ça aussi, c'est important de le comprendre parce que quand parfois, on manque de confiance en soi ou qu'on est timide, bah, on ne se rend pas compte que la personne, elle peut prendre ça pour un manque d'intérêt.
Tandis que si tu présentes les choses et tu dis que c'est de la timidité, la personne se dira pas que tu n'es pas intéressé et se dira simplement que tu es un peu sur la réserve au départ.
« Faut-il exprimer clairement nos attentes au début d'une relation ou attendre de voir comment cela se passe ? »
Alors, très clairement, moi, je n'ai pas envie de parler d'attente parce qu'une attente, c'est lourd, c'est pressurisant.
Moi, j'ai envie de parler d'envie et de perspective de vie.
Et ces envies et ces perspectives de vie, il faut en parler tout de suite.
Pourquoi ?
Parce que je reçois trop, trop de coachés qui me disent : « Ah, ouais, mais je n'ai pas osé dire.Alors, je ne sais pas trop si la personne veut la même chose que moi. Puis, maintenant, je n'ose plus en parler parce que là, j'ai peur de faire fuir, etc. »
En fait, il n'y a aucune raison de cacher ce qu'on a envie de vivre.
Il n'y a aucune raison de cacher ses aspirations amoureuses, le chemin amoureux qu'on a envie de prendre, la vie qu'on a envie de vivre.
Et au-delà de l'amour, de manière générale, ce qu'on a envie de vivre dans sa vie, dans tous les pans de sa vie.
Et donc, ça pour moi, il faut que ça transpire déjà dans le profil et pour moi, c'est dans les premiers échanges.
Alors, pas forcément, en posant la question « Alors, qu'est-ce que tu attends ? »
Bon, on a envie de plus de légèreté que ça.
Mais, simplement que ça transpire dans tes messages et puis que tu puisses le dire tout simplement.
« Moi, j'ai envie de ça », ça ne veut pas dire que tu as envie avec la personne en face de toi.
Si tu le dis, tout de suite, il n'y a pas de pression.
Si tu attends la rencontre, si tu attends, voire même de s'être vus plusieurs fois, là, la personne peut se dire : « Attends, elle est en train de me faire passer un message à moi, en particulier et je suis pas prêt. »
Et là, ça peut faire peur.
« Comment faire confiance lorsqu'on a vécu l'infidélité, le mensonge ? »
Je sais que c'est difficile.
Je sais que ce n'est pas évident parce qu'on a tendance…
C'est un traumatisme, de se sentir trahi, d'avoir été trompé, c'est un véritable traumatisme.
Pour autant, ça fait partie de ton histoire passée avec telle personne.
Moi, souvent, je dis que c'est très important de ne pas vivre sa vie amoureuse et la rencontre amoureuse avec le rétroviseur.
Ce que tu vas vivre, ça sera toi qui n'est pas la même qu'à ce moment-là, ça sera avec quelqu'un qui n'est pas la même personne.
Et sache que si justement, tu ne traînes pas ce fardeau et cette peur d'être trompé dans tes nouvelles relations, il n'y a pas de raison que ça se reproduise.
Ce qui va être important, c'est justement de ne pas être dans cette méfiance-là.
Pourquoi ?
Parce que, en fait, on crée notre réalité.
Quand on a peur d'être trompé, souvent, on crée ça parce que ça va impliquer souvent certaines réactions, ça va impliquer beaucoup de pression, ça va impliquer de suivre l'autre à la trace.
Ça va impliquer plein de choses qui vont faire que l'autre va avoir qu'une envie, même inconsciemment, c'est de s'échapper.
Donc, c'est vraiment important de voir que c'est… Voilà, c'est ton parcours de vie qui a été comme ça, ça a été dur et ça, effectivement, on peut le reconnaître.
Mais, on peut aussi se dire que la nouvelle personne ou les nouvelles personnes que tu vas rencontrer ne sont pas les mêmes personnes et que tu peux complètement avoir une nouvelle carte amoureuse avec ces personnes-là.
Et c'est important que t'ouvres et que tu laisses le bénéfice du doute et c'est important effectivement que tu avances dans une certaine confiance.
Et la confiance, ça se construit au fur et à mesure, tu n'as pas besoin de donner toute ta confiance, mais en tout cas, pas dans la méfiance.