Transcript de la vidéoLes questions de nos célibataires Meetic
« Comment faire pour avouer à une femme que j'ai des sentiments pour elle sans la choquer ? »
Alors, j'ai une première question de Nathan qui demande : « J'ai une question, comment je peux faire pour avouer à une femme que j'ai des sentiments pour elle sans la choquer ? »
Pourquoi est-ce que tu la choquerais, Nathan ?
C'est intéressant ça comme croyance.
Tu as la croyance qu'il y aurait quelque chose d'inavouable ou de honteux à avoir des sentiments, alors qu'en général, c'est plutôt agréable de savoir que quelqu'un a des sentiments pour soi.
Donc, déjà, enlève-toi de la tête que ça pourrait être un problème.
Ce qui pourrait être un peu déstabilisant ou surprenant, c'est si tu déclarais ta flamme, que tu disais que tu avais des sentiments alors que, par exemple, tu n'as même pas rencontré la personne.
Parce que dans un cas présent, tu pourrais ressentir une attirance, un appel, tu auras envie de la rencontrer, par exemple, mais ça ne pourrait pas être de réels sentiments.
L'amour, ça nait quand même d'une rencontre réelle, même s'il y a de l'intérêt qui peut être suscité avant.
Donc en fait, il n'y a rien de choquant à livrer son cœur, à partager ses sentiments.
En revanche, c'est important que tu te demandes quel type de sentiment tu as.
Est-ce que c'est vraiment de l'amour ?
Et si c'est de l'amour, ça veut dire que tu as déjà quand même vécu des choses, que tu as déjà rencontré la personne a minima.
« Doit-on passer au-delà de nos critères physiques ? »
Deuxième question dans le tchat de Clo : « Doit-on passer au-delà de nos critères physiques ? »
J'ai envie de te dire déjà, arrête, peut-être, avec les critères physiques.
En fait, les critères physiques, c'est une démarche du mental. C'est une démarche qu'on a dans la tête.
Passe des critères physiques a plutôt la notion de : « Je ressens une attirance ou pas. » Et ce n'est pas du tout la même approche.
Le critère, c'est je décrète qu'il me faut un blond ou une blonde avec les yeux comme-ci, la taille comme ça, etc. Ça, ce sont des critères.
Ça, tu oublies parce que l'attirance, elle ne repose pas sur des critères comme ça, en réalité, et surtout au moment de la rencontre physique.
Au moment de la rencontre physique, il y a plein de choses qui se dégagent, il y a une certaine chimie.
Et ça, ce n'est pas une question de critères.
En revanche, est-ce qu'il faut passer au-delà de l'attirance ?
Là, j'ai envie de te dire non, parce que dans l'amour amoureux, sinon c'est plutôt de l'amitié, dans l'amour amoureux, il y a une notion d'attirance.
Donc, sors un petit peu de tes pensées, sors un petit peu des choses qui sont préétablies comme des critères et ressens si tu ressens une attirance pour la personne quels que soient tes critères physiques.
Et là, tu auras quelque chose qui va devenir beaucoup plus joli.
« Comment ne pas me lasser trop vite ? »
Ensuite, Ophélie qui demande : « Comment ne pas me lasser trop vite, car actuellement, à la moindre chose qui me dérange, je me lasse ? »
Moi, je crois que c'est plus une question encore une fois de vue de l'esprit.
C'est-à-dire qu'il y a quelque chose sans doute qui fait que tu n'es pas vraiment connectée à ce que tu es en train de vivre.
Tu n'es pas vraiment connectée à ce qui se passe au niveau plus émotionnel.
En fait, on est dans quelque chose où je pense qu'inconsciemment, tu es dans une certaine distance par rapport à ce qui se passe.
Et dans cette distance-là, tu te crées des freins.
Voilà, on ne se connaît pas Ophélie, mais je sens des freins et une certaine barrière à la rencontre, à l'amour, à vraiment se laisser aller.
Parce que quand on se laisse aller à vivre les choses telles qu'elles sont, quand on se laisse aller à savourer les choses, à être surprise, etc., on ne se lasse pas en réalité.
C'est plutôt dans ta tête et dans cette distance sans doute que tu mets par rapport aux rencontres que tu te lasses.
« Comment faire tomber ses barrières et se donner une vraie chance de retomber amoureux ? Est-ce possible avec une rencontre virtuelle ? »
Thomas qui demande : « Comment faire tomber ses barrières et se donner une vraie chance de retomber amoureux ? Est-ce possible avec une rencontre virtuelle ? »
Alors, je vais commencer par la fin.
Évidemment que c'est possible avec une rencontre virtuelle parce que comme je disais tout à l'heure, une rencontre virtuelle ne le reste pas.
C'est un moyen d'aller vers la rencontre en vrai, en chair et en os.
Donc évidemment qu'à partir du moment où c'est un moyen, le résultat sera la rencontre en vrai.
Et dans cette rencontre en vrai, évidemment qu'il est tout à fait possible que tu retombes amoureux.
Mais la réponse se situe plutôt dans la première partie de ta question.
En fait, tu le dis toi-même, comment faire tomber ses barrières pour retomber amoureux ?
Donc, tu as bien compris que ce n'est pas une question d'appli ou pas appli.
C'est une question qu'aujourd'hui, peut-être que tu as mis une carapace, peut-être que tu t'es un petit peu déconnecté de tes ressentis sans doute par rapport à une histoire passée, sans doute parce que tu as peur de souffrir.
Et du coup, ce sont finalement ces barrières-là qui t'empêchent peut-être de connecter et d'aller plus loin dans la rencontre amoureuse.
En fait, faire tomber ses barrières, alors je pourrais en faire un live entier.
Peut-être que ce sera le cas plus tard, mais faire tomber ses barrières, c'est une question effectivement d'avancer plus avec l'envie qu'avec la peur.
Alors, évidemment, ça s'accompagne souvent.
Mais c'est important que tu comprennes que les barrières, elles sont dues uniquement à tes peurs, mais que par ailleurs, tu as de l'envie.
Et si tu arrives à connecter plus à tes envies qu'à tes peurs, tu lâcheras un petit peu prise, tu t'autoriseras à vivre des choses et tu verras que tu vas commencer à ressentir des choses dans ton cœur.
« Les signes astrologiques jouent-ils au niveau du caractère dans la relation d'un couple ? »
On a Lexis qui demande : « Les signes astrologiques jouent-ils au niveau du caractère dans la relation d'un couple ? »
Alors, question originale.
Je ne suis pas astrologue, donc, je vais faire une réponse très personnelle, mais qui n'engage que moi.
Ce n'est presque pas une réponse de coach que je vais faire.
Moi, personnellement, je crois que les signes astrologiques ont quand même un impact.
Alors, il ne faudrait pas baser les rencontres que sur le signe, c'est-à-dire, lui ou elle et ceci ou cela, je ne veux même pas en entendre parler.
Je ne veux même pas rencontrer la personne quand je l'apprends alors que finalement, j'étais en train de bien échanger par chat ou c'était une super rencontre.
Donc, on ne va pas exclure des gens parce qu'ils auraient tel ou tel signe.
Mais de constat de la vie de tous les jours, dans tous les domaines, effectivement, ça a quand même un impact sur la personnalité.
Donc, ce n'est pas à utiliser à mon sens comme un facteur excluant.
C'est plutôt à utiliser en se rendant compte qu'il y a une personnalité sans doute qui va être derrière, puis mieux la comprendre cette personnalité pour mieux interagir ensemble.
« Faut-il être soi-même, avoir un peu de retenu ou rester un peu mystérieuse lors du premier date ? »
Elie : « Quelle attitude avoir face à un premier date ? Être soi-même, avoir un peu de retenu, rester un peu mystérieuse ? »
Là, tu vois Elie qu'il y a beaucoup finalement de stratégies derrière ce que tu dis.
C'est-à-dire que tu crois qu'il y aurait une façon de faire.
La façon de faire pour moi, c'est la façon la plus naturelle possible.
Naturel, ça ne veut pas dire qu'on se montre à son pire.
Mais ça ne veut pas dire qu'on se sent obligé de faire la mystérieuse ou qu'on se sent obligé de jouer à un rôle, de porter un masque.
Ça en fait, c'est plutôt à terme contre-productif.
En revanche effectivement, à un premier date, tu n'es pas obligée de tout déballer, tu n'es pas obligée de tout raconter.
Alors, je ne sais pas si c'est ça que tu appelles faire la mystérieuse.
Donc, ce n'est pas faire la mystérieuse sous-entendue, je revêts un costume, un masque, je fais semblant d'être quelqu'un d'autre.
C'est simplement, effectivement, on livre des choses sur soi, on ne livre certainement pas tout.
De tout façon, j'ose espérer qu'il y a plus à voir que ce qu'on est capable de livrer en une seule date.
Et surtout, on essaye d'être le plus possible dans la spontanéité de ses réactions, par exemple.
Si on est choqué par quelque chose, on le dit.
Si on a peur de quelque chose, on le dit.
Si ce quelque chose nous fait rire, on rigole à gorge déployée.
Bref, on ne retient pas grand-chose parce qu'il n'y a pas d'enjeu.
Le seul enjeu, c'est d'être soi parce que c'est la seule façon qu'on intéresse sincèrement la personne et qu'on puisse aller vers l'amour.
« Que faut-il mettre en avant pour qu'une personne s'intéresse à vous ? »
Joe qui demande : « Que faut-il mettre en avant pour qu'une personne s'intéresse à vous ? »
Je crois que je vais faire un petit peu la même réponse adaptée à ta question.
Toi.
Ce qui est à mettre en avant, c'est toi.
Et ça, dès le descriptif, en fait.
Dès le descriptif, c'est hyper important que tu ne sois pas en train de te dire : « Qu'est-ce que je vais écrire qui va plaire ? » ou alors : « Si je dis ça, ça ne va pas plaire. »
Dis les choses comme elles sont.
Dis les choses comme tu es.
Dis les choses comme elles vibrent.
Dis les choses comme tu as envie de les vivre dans ta vie amoureuse.
Et ça, ça va te suivre tout du long en fait, dans les échanges, ça va être pareil.
Réagis naturellement.
C'est ça qui te met en avant.
Ce qui te met en avant, c'est toi.
C'est de ne pas camoufler, c'est de ne pas minimiser ou c'est de ne pas grossir les choses.
Et ça, pareil, au moment où tu rencontreras la personne en fait, c'est important effectivement que tu sois dans le plus de spontanéités naturelles possibles.
« Qu'est-ce que c'est que l'amour, le vrai ? »
Mana : « Je sors d'une relation où j'étais sous emprise. Et je voulais savoir qu'est-ce que c'est que l'amour, le vrai être amoureux ? Où commence l'amour et où commence une relation néfaste ? Je suis énormément perdue par rapport à ça. »
Oui, c'est une question malheureusement qui touche beaucoup beaucoup de monde.
Et cette question d'être complètement perdu finalement par rapport à l'idée même, au ressenti même de l'amour, c'est très, très, très fréquent.
Donc, je suis contente que tu l'aies posée.
En fait, l'amour, c'est l'inverse de l'emprise et ça, je pense que tu as commencé à avoir conscience.
C'est-à-dire que l'amour, c'est deux êtres indépendants qui choisissent librement de se rencontrer, de se mettre en relation et de continuer la relation.
L'amour, c'est : « J'ai envie d'être avec toi, tu as envie d'être avec moi et on se sent bien. »
C'est-à-dire que dans l'amour, ça ne veut pas dire que c'est toujours rose et qu'on ne s'engueule jamais, ce n'est pas ce que je dis.
Je n'ai pas une vision bisounours de l'amour, mais j'ai une vision où en fait, les fondamentaux, les bases de l'amour, c'est un choix libre d'être ensemble à partir de deux indépendances et pas d'être sous emprise ou d'être dépendant de l'autre.
On est un individu à part entière, on n'a pas besoin de l'autre, on a envie de l'autre.
Et ce que ça nous fait ressentir, c'est quelque chose de joli, d'apaisant, qui nous fait du bien.
En fait, l'amour, quand c'est de l'amour, ça fait du bien, en fait, ça ne fait pas mal.
Et ce que tu as vécu malheureusement, ça a dû faire beaucoup, beaucoup de mal et surtout, ça t'a fait perdre tes repères et ton référentiel.
Et je t'envoie plein de soutiens, du coup, Mana et à toutes les personnes que ça concerne évidemment.
« Comment concilier la légèreté attendue d'un premier rendez-vous avec l'abord des sujets de fond ? »
Grand Doudou, j'adore le pseudo, qui nous dit : « Comment concilier la légèreté attendue d'un premier rendez-vous avec l'abord des sujets de fond : compatibilité des valeurs, projection d'avenir, etc. ? »
Déjà, qu'est-ce qui te fait croire qu'au premier rendez-vous, il faut aborder tout ça ?
En fait, la découverte de l'autre, c'est tout du long, en fait.
Il y a des sujets de fond que tu vas, par exemple, aborder au fur et à mesure de tes échanges sur l'appli.
Il y a des sujets de fond que tu vas aborder au premier date, et des sujets de fond que tu vas aborder après.
En fait, je ne voudrais surtout pas que tu aies une approche à dire : « C'est le premier date là, il va falloir faire la check-list de tous les sujets à aborder pour être sûr qu'on est compatible. »
Ça déjà, tu vois que ça plombe l'ambiance.
Ce n'est pas comme ça en fait.
La rencontre, c'est quelque chose de beaucoup plus fluide, au fil de l'eau, petit à petit, comme ça vient dans les conversations.
Ne prévois pas les sujets que tu vas aborder lors du premier date.
Laisse la spontanéité se faire et laisse-toi, surtout, aborder ces sujets au fur et à mesure des choses.
Donc, c'est important que tu aies une approche beaucoup plus dans le moment plutôt qu'en anticipant.
Parce que ça veut dire quoi ?
Ça veut dire que tu crois que si tu n'abordais pas tous ces sujets, alors quoi, tu risquerais quoi ?
De te tromper ?
En fait, les choses, elles vont se faire petit à petit et tu n'as pas besoin d'avoir toutes les réponses dès le premier date, en fait.
Ça se fera au fur et à mesure.
Ce qui compte, c'est qu'au premier date, tu sens si tu as envie de revoir la personne.
Elle n'a pas besoin d'avoir coché toutes les cases.
« Comment faire comprendre que je ne veux pas juste un coup d'un soir ? »
Néza qui nous dit : « Je n'ai pas confiance en moi. Comment faire comprendre que je ne veux pas juste un coup d'un soir ? J'ai envie de prendre mon temps pour découvrir une personne. Il y a des échanges de SMS entre cet homme et moi depuis 48 heures et il me propose de m'appeler. Et j'ai dit « oui ». Physiquement, cet homme ne me plait pas beaucoup, mais j'aime beaucoup nos échanges par SMS. J'ai peur de le rencontrer et d'être vraiment freinée par son physique. »
Alors, il y a plusieurs choses dans ta question.
Donc, je relis petits mots par petits mots pour être sûre d'y répondre.
Comment faire comprendre que tu ne veux pas un coup d'un soir ?
Tu peux le dire, en fait.
Tu peux le dire.
Moi, je te conseille déjà, même dans ton descriptif, de ne pas le dire par la négative.
Dans les descriptifs, j'en profite pour vous dire ça à tous, évitez ce que vous ne voulez pas.
Il n'y a aucun intérêt à dire ce qu'on ne veut pas dans un descriptif.
Dites plutôt ce que vous voulez.
C'est beaucoup plus positif, ça donne beaucoup plus envie et ça ne parasite pas du tout la lecture.
Tu peux dire encore une fois que tu as envie d'une belle histoire.
Normalement, quelqu'un de normalement constitué va le comprendre que si tu veux une belle histoire, tu n'es pas là pour un coup d'un soir.
Deuxième chose, en fait, déjà, la personne, elle ne te plaît pas beaucoup.
On peut se poser la question si elle ne te plaît pas du tout ou elle ne te plaît beaucoup ?
Alors, si elle ne te plaît pas du tout, ne like pas.
La prochaine fois, tu ne likes pas.
Si la personne, tu es un peu entre deux chaises, tu ne sais pas trop, pourquoi pas, mais tu n'es pas sûre parce qu'il y a peut-être des photos qui te plaisent, peut-être des photos un peu moins.
Là, effectivement, tu as ouvert l'opportunité, super.
Mais n'aie pas peur de la rencontre, en fait.
Dans la rencontre, le fait de décider de rencontrer quelqu'un ne veut pas dire, il va se passer quelque chose.
Tu n'es pas obligée qu'il se passe quelque chose.
Tu peux très bien faire une première rencontre et ne pas donner suite.
En revanche, c'est important que tu passes ce pas de la rencontre parce que sinon quoi ?
Tu vas passer plein de temps à échanger potentiellement avec quelqu'un que ne te plaira pas, plutôt que de prendre ce temps et d'échanger avec quelqu'un qui te plairait.
Donc finalement, c'est contre-productif.
Passe à la rencontre.
Si la personne ne te plait pas, ce n'est pas grave.
Tu pourrais dire que tu n'as pas eu ce petit truc ou le feeling.
Tu n'es pas obligée de dire : « Tu ne me plais pas. »
Mais tu peux parler de feeling, par exemple, et ne pas poursuivre avec la personne.
Donc moi, je te conseillerai au contraire, de rencontrer la personne assez vite.
« Quels sont les éléments qui permettent de déceler un bon partenaire ? »
Clément : « Quels sont les éléments qui permettent de déceler un bon partenaire ? »
C'est quoi un bon partenaire, Clément ?
Parce qu'il n'y a pas d'éléments.
Là aussi, c'est une vision très « critérisée ».
Je ne suis pas sûre que le mot existe, mais très mentalisée, en tout cas, de l'approche.
Je vais te faire une petite étape de coaching.
Première chose, définis ce qui est un bon partenaire.
C'est quoi un bon partenaire pour toi ?
Mais moi, j'ai plus envie de dire, définis ce qui est une bonne relation.
Arrêtons de focaliser sur l'autre, focalisons sur la relation, ce qu'elle nous fait vivre et ce qu'on a envie de vivre dans la relation.
Première chose, c'est quoi une bonne relation pour moi ?
Cette bonne relation, elle va être possible avec plein de gens différents, qui ont des profils différents.
Ça, c'est important de l'avoir en tête.
Et du coup, qu'est-ce qui te permet de le déceler ?
Rien sur le papier.
Ce qui va te permettre de le déceler, ce n'est pas de le déceler comme si tu faisais une enquête, c'est de le ressentir.
Tu vas bien ressentir déjà, si tu as envie d'aller vers quand tu lis le descriptif de la personne.
Tu vas bien ressentir si les échanges sont fluides, s'ils sont sympas, s'ils procurent du plaisir.
Et puis, tu vas ressentir aussi si la rencontre te donne envie d'aller plus loin, si à la rencontre, la personne te plaît.
Tu as juste besoin de ressentir en fait, Clément.
Tu n'as pas besoin de mener une enquête à la Sherlock Holmes pour déceler quelque chose.
Tu ne pourras pas le savoir si tu ne l'expérimentes pas, en fait.
Tu ne pourras pas le savoir d'un point de vue théorique.
Donc ma réponse, elle ne peut pas être théorique.
« Plus de 10 ans de solitude amoureuse, je ne sais même pas par où commencer. »
Romuald : « Plus de 10 ans de solitude amoureuse, je ne sais même pas par où commencer. »
Je vais t'aider.
Je vais te faciliter un petit peu la tâche.
Par où commencer ? Par où commencer ?
Par ton profil.
Donc, tu vas commencer à créer ton profil, à y mettre du cœur.
Tu vas commencer à choisir des photos ou à en prendre.
Tu vas commencer à écrire quelques mots sur vraiment ce que tu as envie de vivre, sur ce qui te fait triper dans la vie, des choses comme ça.
Puis, tu vas suivre tout le chemin, étape par étape, en fait.
C'est quoi l'étape d'après ?
L'étape d'après, c'est de regarder les profils et pareil, de ressentir si tu es attiré par un profil, j'ai bien dit dans sa globalité si tu cherches une relation amoureuse.
Donc, tu vas liker.
Puis l'étape d'après, quand les choses se passent bien, tu vas échanger et puis, l'étape d'après, tu vas rencontrer.
En fait, je comprends et je pense que le fait que ça fasse dix ans effectivement que tu es dans cette solitude, ça t'a fait perdre sans doute une habitude de la pratique, etc., donc c'est un petit peu difficile.
Pardon, j'ai une expression qui me vient et pas forcément opportune, mais c'est un peu difficile de remonter à vélo peut-être, mais en fait, on sait bien pédaler quand on monte à vélo.
Donc là, tu as peut-être un petit peu de difficulté à amorcer ou ça te paraît une montagne à gravir, mais ce n'est pas une montagne, c'est juste un chemin.
Et sur ce chemin, la première étape, c'est que tu prennes soin de ton profil.
La deuxième étape, c'est que tu commences à regarder d'autres profils, à ressentir et à liker.
« Au bout de combien de temps peut-on savoir qu'on est prêt pour la rencontre ? »
Florent : « Au bout de combien de temps peut-on savoir qu'on est prêt pour la rencontre ? »
En fait, c'est petit à petit.
C'est-à-dire que petit à petit, tu vas sentir de quoi tu te sens capable.
Est-ce que tu te sens capable d'avoir des échanges avec la personne ?
Est-ce que tu te sens capable de rencontrer la personne, en fait ?
Tu vas sentir que tu as envie d'aller à l'étape d'après.
Je crois que c'est ça en fait, se sentir prêt, c'est avoir envie.
Savoir qu'on est totalement prêt, ça ne veut pas dire qu'on n'a pas de freins.
Mais ça veut dire que si on a quand même de l'envie, on va être capable de faire le petit pas d'après.
Tu vois ?
Et petit à petit, tes freins, ils vont être désamorcés, et c'est comme ça que tu vas pouvoir entrer dans ce cercle vertueux, finalement, de la rencontre.
Et on n'a pas besoin d'être 100 % prêt.
De toute façon, je ne sais même pas ce que ça veut dire.
Il n'y aurait pas de critères pour être 100 % prêt.
On a juste besoin de laisser l'envie guider le petit pas d'après.
Et surtout de ne pas se faire violence petit pas après petit pas si, par exemple, je ne sais pas si c'est le contexte de ta question, mais par exemple, si tu sors d'une relation etc., reprends un peu de temps pour toi.
Recentre-toi sur ce que t'as vraiment envie de vivre, et puis laisse-toi l'opportunité d'avancer pas à pas, sans aller à fond dedans, mais en tout cas, en ouvrant petit à petit quelques portes.
« Est-ce qu'il faut évoquer son passé amoureux pour pouvoir se projeter ? »
On a, du coup, une autre question : « Est-ce qu'il faut évoquer son passé amoureux pour pouvoir se projeter ? »
Alors, il y a peut-être deux axes dans ma réponse.
Évoquer son passé amoureux.
Oui, dans les grandes lignes, pour que juste partage avec l'autre où on en est, à partager avec l'autre, peut-être quelles sont nos envies si on n'a pas forcément envie de reproduire des choses.
Mais, mon conseil, c'est de ne pas s'attarder.
Je crois qu'il n'y a rien de pire que des dates où la personne, ou même des chats, où la personne passe son temps à parler de ses ex, c'est assez désagréable.
Ce n'est pas très délicat, à vrai dire, et surtout, la personne en face de nous, ce n'est pas notre psy.
Donc, on n'est pas là comme un déversoir pour récupérer tout ce qu'on aurait à dire de rancunes, de mauvaises expériences par rapport aux ex.
Donc, il y a une énorme différence, j'attire vraiment ton attention là-dessus.
Il y a une énorme différence entre je mentionne mon passé amoureux, voilà, parce qu'on partage des moments de vie et c'est important effectivement que l'autre ait un peu le contexte.
Savoir où on en est aussi dans nos vies amoureuses.
En revanche, on n'est pas là pour se confier sur les tenants et les aboutissants de chaque histoire.
Ça, c'est la première partie.
La deuxième partie, c'est que tu dis : « Pour pouvoir se projeter ».
Moi, je n'aime pas beaucoup ce mot-là.
Peut-être qu'on n'a pas la même définition et que tu n'as pas voulu dire ça, mais pour moi, se projeter, c'est toujours aller à l'étape d'après alors qu'on n'a pas vécu l'étape d'avant, tu vois.
Donc, moi, je reformulerai plutôt les choses comme ça, en disant : « Oui, on donne un contexte amoureux, on donne quelques clés sur sa vie pour pouvoir se découvrir et faire connaissance. »
Je crois que ça sera beaucoup plus juste comme ça.
« Et quand il n'y a pas de descriptif écrit de la part de la personne ? »
Ensuite, on a Julilie 16 qui demande : « Et quand il n'y a pas de descriptif écrit de la part de la personne ? »
Alors, je vais te poser une question, du coup.
Est-ce que c'est l'amour que tu cherches ?
Si la réponse est « oui », je pense que c'est oui, sinon tu ne ferais pas partie de ce live.
Si la réponse est « oui », eh bien, moi, je conseille de ne pas liker.
Je conseille de ne pas liker parce que finalement, c'est quoi la démarche de la personne en face ?
La personne qui cherche à rencontrer l'amour, elle croît quoi ? Qu'en ne mettant pas de descriptif comme ça, on va être dans une rencontre d'humain à humain ?
Non, tout mon propos de ce soir, c'est d'humaniser la rencontre.
Humaniser la rencontre sans descriptif, c'est un peu antinomique.
Donc moi, je conseille, même si la personne est belle gosse ou beau gosse, de ne pas liker.
Je sais, c'est peut-être contre intuitif au début, de ne pas liker un profil sans descriptif.
Et du coup, je conseille dans l'autre sens, absolument de mettre un descriptif quand on cherche l'amour.
Pour moi, il y a une vraie contradiction entre les deux, et puis, je trouve que ça ne montre aucun effort, aucun engagement, aucune attention pour être dans la rencontre à l'autre.
Donc voilà, mes propos sont peut-être très directs là-dessus, mais vraiment, je crois que c'est une erreur de penser qu'on peut avoir une démarche complètement un peu je-m'en-foutiste quand on cherche l'amour.
Je crois que l'amour, la quête d'amour, c'est une quête où on montre de soi, on donne de soi, on partage.
Je crois que c'est des mots qui sont super importants quand même en amour.
Et du coup, excuse-moi, c'est mal barré quand il n'y a pas de descriptif.
Voilà.
Ça, c'est dit au moins.
Chacun en fera ce qu'il en veut.
« Comment trouver réellement la femme qui me plairait ? »
Ensuite, JP qui demande : « Comment trouver réellement la femme qui me plairait ? Étant assez sociable, très sensible et sans me sacrifier, pour ne pas décevoir la femme qui me contacterait et qui ne serait pas dans les mêmes attentes. »
Là aussi, l'approche a l'air un peu compliqué, tu vois.
Moi, je t'encouragerais à ne pas te poser autant de questions.
Enfin, je vais quand même essayer de répondre à la tienne.
Comment trouver la femme qui te plairait ?
Tout simplement, regarde des profils, ressens, échange, rencontre et c'est par l'expérience que tu vas voir si la personne te plait, en fait.
Tu ne va pas le décréter en amont.
Cette idée du sacrifice, moi, j'ai l'impression que tu avais vécu, peut-être, des choses dans le passé qui t'ont donné l'impression qu'être en couple ou être en relation avait quelque chose dès lors du sacrifice.
Et moi, j'ai envie de te dire vraiment, enlève cette croyance.
Peut-être que tu l'as vécu, et malheureusement, voilà.
Désolée si ça a été le cas, mais tu peux, aujourd'hui, construire ce que tu as à construire.
Mais tu peux aujourd'hui construire à partir de qui tu es, de ce que tu veux, de ce que tu ne veux pas, de tes limites.
Et pour moi, l'amour, c'est l'inverse du sacrifice.
C'est-à-dire que c'est : on peut être soi, vouloir ce qu'on veut vouloir.
On n'impose pas les choses à l'autre.
On est dans l'accueil de qui est l'autre.
Parfois, on n'est pas d'accord, c'est OK.
Et en tout cas, si sur les fondamentaux, ça ne matche pas.
C'est-à-dire, sur les fondamentaux, il y a des choses que veut l'autre et que vraiment qui nous coûtent très fort, je pense qu'il ne faut pas y aller dans la relation.
« Comment puis-je renforcer ma confiance en moi et améliorer ma vie sentimentale, malgré les commentaires négatifs sur ma taille physique ? »
Jam : « Comment puis-je renforcer ma confiance en moi et améliorer ma vie sentimentale, malgré les commentaires négatifs sur ma taille physique ? »
En fait, la confiance en soi ne vient pas des autres.
Ça n'aide pas, effectivement, si tu reçois des commentaires, ça n'aide pas.
C'est sûr, mais il faut que tu comprennes que construire ou consolider la confiance en soi, ça ne peut venir que de toi.
Ce n'est pas l'extérieur dans ces commentaires, dans un sens ou dans l'autre, qui peuvent vraiment t'enlever ou te donner confiance en toi.
La confiance en toi, ça commence par se dire : « Qui est-ce que je suis ? Qui est-ce que je suis dans toutes les parts de moi ? »
Et de se dire : « C'est qui je suis ? »
Et qui je suis, c'est aimable dans le sens premier du terme.
C'est-à-dire qu'il n'y a rien chez toi qui n'est pas aimable.
Alors, peut-être pas aimable pour tout le monde, mais personne n'est aimable pour tout le monde.
Mais, en tout cas, la première démarche, c'est de se dire : « Moi, je sais, par rapport à tout ce que je suis, à tout ce que je suis dans ma globalité, que je suis quelqu'un d'aimable. »
Et c'est avec cet état d'esprit-là et cette conscience-là, en fait que tu vas pouvoir avancer vers les autres.
Il y en a où tu parles de ta taille, je ne sais pas si c'est petite ou grande, mais peu importe.
Il y en a effectivement, peut-être que ça freinera et d'autres, non, en fait.
Je crois que souvent, ce qui freine le plus, ce n'est même pas le détail physique.
Ce qui freine le plus, c'est le fait que toi, ça te pose un problème et que tu as des complexes là-dessus et que tu n'aies pas confiance en toi.
« Comment avoir confiance en moi, si le handicap fait peur ? »
Ensuite, on a Maeva : « Après plusieurs messages, au fur et à mesure, quand je fais connaissance avec un garçon et quand je finis par lui parler de mon handicap visuel, dès fois, je n'ai plus de réponses après. Comment avoir confiance en moi, si le handicap fait peur ? Et comment je peux finir par rencontrer quelqu'un ? »
Je crois que là pour le coup, ma réponse va être à peu près la même que la question précédente, parce que, quel que soit le sujet, que ça soit quelque chose qui vous ne plaise pas d'un point de vue physique, d'un point de vue personnalité, d'un point de vue contexte de vie, que ça soit un handicap.
Bref, toutes ces choses que vous prenez pour un frein, toutes ces choses-là, elles seront de moins en moins un frein si vous ne les voyez pas comme un frein.
Ça, c'est la première chose.
La deuxième chose, même si ce n'est pas juste, même si ce n'est pas chouette, je crois que c'est important d'accepter que oui, la réalité, je ne veux pas être langue de bois.
La réalité, c'est qu'il y a des gens que ça freinerait.
D'ailleurs, tu l'as expérimenté.
Mais, ce n'est pas… Mon message, c'est que ce n'est pas parce que c'est la réalité de certaines personnes que ça sera la réalité de tous.
Et dans ces cas-là, comme on manque de confiance en soi, on a tendance à focaliser justement sur les personnes, que ça va rebuter ou qui vont coster ou qui vont avoir ce type de pratique.
Alors qu'il y a tout un pan de personnes qui ne vont pas agir comme ça.
Mais tu risques de malheureusement, créer ta réalité si tu restes focaliser là-dessus.
Du coup, tu renvoies une certaine énergie et du coup, toute la beauté de tout ce qui te représente, elle ne ressortira pas.
Donc, c'est vraiment important que tu ne voies pas cette frange de la population qui va se comporter comme ça, et que tu vois qu'il y a d'autres possibles, et que tu avances voilà, avec plus de légèreté, en ayant conscience, malheureusement que ça arrivera, que c'est arrivé et que ça pourra arriver encore.
« Doit-on laisser des jours sans contacter la personne qui nous intéresse quand il y a des échanges de messages ? »
Guillaume : « Doit-on laisser des jours sans contacter la personne qui nous intéresse quand il y a des échanges de messages ? »
Pourquoi ferais-tu ça, Guillaume ?
Moi, je sens de la stratégie derrière ce que tu dis.
Et alors, ma réponse est clairement non.
En fait, l'intérêt, ça se montre.
Comment va prendre la personne ?
Mets-toi à la place de l'autre et mets-toi à ta propre place si ça t'arrive.
Imaginons, vous êtes tous les deux intéressés l'un par l'autre.
L'autre est intéressé et tu ne lui écris plus.
Tu laisses passer des jours et des jours, c'est quoi le message que t'envoies ?
Le message que t'envoies, c'est : « Je ne suis pas très intéressé », en fait.
Si tu es intéressé, montre-le.
Alors, ça ne veut pas dire que tu vas aller dans l'extrême inverse d'être, toutes les cinq minutes, en train d'envoyer un message, ça, c'est un peu lourd.
Mais pour moi, l'intérêt, ça se montre.
Et surtout, on ne va pas croire que l'autre attend autre chose.
Et j'en profite pour passer un message très important.
Il y a souvent un malentendu par rapport à ça.
C'est qu'on attend souvent un message après la première rencontre.
C'est-à-dire que s'il y a eu connexion à la première rencontre, on ne va pas attendre des jours avant de recontacter.
On envoie un message dans la journée ou dans la soirée si les choses se sont bien passées.
C'est un acte qui montre l'intérêt, qui rassure l'autre et qui donne envie de continuer à avancer, de continuer à échanger, bref, qui met beaucoup de fluidités et puis qui fait monter aussi la mayonnaise de l'envie.
Donc, c'est quelque chose qui est important.
Donc, toutes ces stratégies-là, pour moi, c'est vraiment du pipeau.
Je sais qu'il y en a plein qui conseillent ça.
Pour moi, la spontanéité de montrer l'envie, de montrer son intérêt, c'est important.
En revanche, ça veut dire que, par ailleurs, tu as une vie nourrie, remplie, que tout ne tourne pas autour de l'autre, sinon, ça va basculer de l'autre côté et tu vas passer ton temps à penser à la personne, ton temps à lui écrire, et là, c'est too much.
« Comment gérer ce passage du virtuel à la réalité en amont ? »
Virginie : « Comment gérer ce passage du virtuel à la réalité en amont ? »
Qu'est-ce que t'appelles « en amont », Virginie ?
Je vais essayer de comprendre la question en même temps que je te réponds.
Comment le gérer ?
De manière la plus fluide possible.
En fait, mettons-nous dans l'ambiance.
On est en train d'échanger, on commence à avoir envie de se rencontrer, etc.
C'est au moment où on ressent l'envie qu'on va proposer la rencontre.
Donc, on est déjà dans cette fluidité, c'est l'envie qui pousse la proposition.
Et puis après, l'envie va mener à la rencontre.
Donc, c'est déjà dans cette perspective-là qu'on va se rencontrer.
Donc, il n'y a aucune raison d'avoir quelque chose à gérer, en fait.
Il n'y a rien à gérer.
Il y a juste à vivre la fluidité de ce qui découle du moment ou de l'étape précédente.
Donc, pareil, on décompresse, il n'y a rien à gérer du tout.
Tu peux te laisser aller et vivre les choses comme elles sont.
« J'ai 37 ans et je suis attiré par les filles de 25 ans plus ou moins. Est-ce que ça choque ? »
Bastien qui dit : « Bonsoir à tous. J'ai 37 ans et je suis attiré par les filles de 25 ans plus ou moins. Est-ce que ça choque ? »
Ce n'est pas que ça choque, mais je te pose la question : « pourquoi ? » en fait.
Là pour moi, on revient à cette histoire de critères.
Pourquoi tu serais intéressé par les filles de 25 ans plus ou moins ?
Il n'y a aucune raison.
Quand on est intéressé et quand on recherche l'amour, on est intéressé par une personne, par une personnalité, par qui elle est.
D'autant que cette histoire d'âge ne veut strictement rien dire.
Il y a des gens qui ne font pas leur âge, des gens qui font plus vieux que leur âge.
Bref, pour moi, ça n'a pas beaucoup de sens.
J'ai l'impression que tu t'es un petit peu enfermé dans une vision, peut-être parce que tu as rencontré des personnes de cet âge-là et ça, c'est bien passé ou peut-être, elles t'ont plu.
Mais en tout cas, moi, j'aimerais que tu t'enlèves toutes ces idées reçues et que tu dises : « Moi, je suis intéressé par toutes filles qui me plairaient. »
Et ces filles qui te plairaient, elles peuvent avoir 25, elles peuvent avoir 20, elles peuvent avoir 40, elles peuvent avoir 35.
Bon, on ne descend pas en dessous, voilà.
Mais, en tout cas, tu auras compris que ce n'est pas le sujet, en fait.
Le sujet, c'est : est-ce qu'il y a quelque chose qui m'attire ?
Est-ce qu'il y a un élan vers cette personne ?
Est-ce qu'il y a quelque chose ?
Est-ce qu'on regarde dans la même direction pour construire une histoire ?
C'est vraiment ça qui a de l'important.