L’abstinence est un thème qui peut parfois embarrasser, amuser, ou même irriter. Pourtant, il n’y a rien de problématique à cela, tant que c’est un choix conscient et non une contrainte imposée. Petit aperçu de cette pratique (ou non-pratique !) dont on parle peu.
Un choix personnel Que l’abstinence soit une décision volontaire ou non, qu’elle soit liée à des convictions religieuses ou à d’autres raisons, cela reste un choix profondément personnel. Et donc, difficilement critiquable. Pour celles et ceux qui ont du mal à comprendre cette approche, souvent bien éloignée de leur propre mode de vie, il est temps de démystifier l’abstinence.
Une question de convictions ?
On associe souvent l’abstinence à un vœu de chasteté, souvent lié à des croyances religieuses, notamment avant le mariage. Cette pratique concerne souvent plus les femmes, avec des traditions qui cherchent à « vérifier » la virginité pour garantir la « pureté » du mariage (ce qui, soyons clairs, est une pratique sexiste et dépassée). Mais certains couples attendent aussi une bénédiction religieuse avant de partager leur intimité, ne se découvrant qu’au moment de la nuit de noces.
Bien sûr, dans la culture populaire, des personnages comme Samantha Jones de *Sex and the City* n’hésiteraient pas à dire : « Mais avant d’acheter une voiture, tu vas bien l’essayer sur la route ! ». On sourit à cette idée, tout en respectant les croyances de chacun. L’abstinence religieuse semble finalement être plus une question de tradition que de foi, car la vraie foi, tout comme l’amour, réside avant tout dans le cœur… et pas ailleurs !
Parfois aussi une question de circonstances
Si la société avance clairement vers une meilleure acceptation de la « hook up culture » ou culture du coup d’un soir, elle n’en fait pas de même pour ceux et celles qui à l’inverse, savourent leur traversée du désert. Entre l’injonction de faire des galipettes, celle de ne pas trop en faire quand même et celle d’en faire au moins un minimum pour ne pas rouiller… il devient parfois difficile de s’épanouir dans sa sexualité !
Être célibataire semble être devenu synonyme d’aventurier.e du sexe de nos jours. Mais qu’en est-il du « choix dans le non choix » de ne garder ce temps libre que pour soi, sans papillonner, jusqu’à la prochaine histoire « sérieuse » ? Devrait-on avoir honte du confort que l’on a à ses propres côtés, sans avoir besoin de se raccrocher à autrui, ou son corps ? La réponse est non. D’ailleurs, nos propres mains ou autres canards vibrants ne sont jamais bien loin, pour soulager d’éventuelles tensions passagères.
L’asexualité, encore méconnue…
Maintenant que les deux grandes causes d’abstinence « passagère » ont été abordées, il est temps d’élargir ses horizons et d’accepter que d’autres puissent tout simplement avoir un mode de vie différent du nôtre. Avez-vous déjà entendu parler d’asexualité ? C’est peu probable, tant le public semble accorder peu de crédit à la théorie que certain.e.s puissent bien vivre sans désir, sans sexe. Même au sein du couple. Pourtant, ce mot et cette « absence d’orientation sexuelle », est tout ce qu’il y a de plus sérieux.
Les personnes asexuelles (1% de la population selon la dernière étude datant de 2004 à ce sujet), pourtant totalement épanouies dans ce ressenti et cette manière de vivre leur corps, doivent encore souvent subir des remarques basses de plafond du type : « Nan mais c’est parce que t’as pas encore connu de bon coup ça ! ». Pourquoi nier la réalité d’autrui ? Si ce que les uns et les autres font derrière les portes closes d’une chambre à coucher ne nous regarde nullement, il en va de même pour ce qui ne s’y passe pas…
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