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Le dilemme de la première nuit : partir ou rester ?

Laura, 2 juillet 2019
Le dilemme de la première nuit : partir ou rester ?

La situation problématique du « partir ou rester » nous est tous arrivée au moins une fois dans la vie après avoir passé une nuit mouvementée et riche en émotions ! Pour certains, la question ne se pose pas, pour d’autres c’est un vrai tracas qui intervient à chaque fois que la fête touche à sa fin…

Par-delà la gêne de la première nuit, inhérente à tous les premiers matins, nous avons décidé de vous aider à faire le tri dans ce chaos de pulsions contradictoires qui viennent vous envahir. En démêlant bien les différentes attitudes possibles à adopter au petit matin, on obtient la typologie suivante des comportements humains :

L’indifférent(e)

Ni vu(e), ni connu(e) vous filez à l’anglaise après l’amour. Pratique et cartésien(ne), vous êtes une machine de guerre du sexe qui ne peut concevoir de dialogue post-coïtal, et surtout pas le premier soir. Les matins qui chantent (ou qui déchantent), trop peu pour vous ! On respecte cette posture, certes, mais mettre un peu d’eau dans son vin lorsque l’on adopte cette attitude vous permettra d’éviter de passer pour un cœur de pierre… Pour la forme, on peut attendre au moins un quart d’heure, le quart d’heure de politesse − avant de s’éclipser.

L’amoureux/se transi(e)

L’amour, dans certains cas, peut être un venin qui fige et raidit tous vos membres après les exercices nocturnes. Dans ce cas, pas moyen de bouger d’un iota dans le lit, tant la paralysie est difficile à surmonter. Vous n’osez même pas tourner la tête de peur de le/la réveiller ! Au lieu de jouer les Toutankhamon dans votre sarcophage, pourquoi ne pas vous rendre utile ? Une idée jetée en l’air comme ça, là : allez chercher des croissants ! Il ne vous reste qu’à marcher sur des œufs pour quitter la chambrée…

Le squatteur/la squatteuse

Véritable plaie de notre société (on plaisante bien sûr), le squatteur n’a pas d’état d’âme quant à l’aspect prolongé de sa présence sous la couette. Pour elle ou lui « su casa es mi casa » ! À la limite, pour cette personne, le sexe est presque une prestation all inclusive, une sorte de package tout compris qui comprend : le restaurant, les verres, les petites sauteries et le service petit-déjeuner au lit ! Rester après l’amour est un droit implicite qu’on ne remet pas en cause, et c’est souvent une belle preuve d’attachement au début.

Le/la pro des issue de secours

Le dilemme du «partir ou rester » ne doit pas, en tout état de cause, se transformer en drame cornélien intime. Faire confiance à son instinct est toujours payant. En cas de fiasco, ou si vous sentez que la nuit passée s’est plutôt bien déroulée mais que le courant était surtout sexuel, pas besoin de s’attarder ! On peut plier bagages ! À l’inverse, en cas de doute à l’issue de vos ébats, restez, vous pourrez toujours en parler plus tard.

La star en dédicace

Si vous restez jusqu’au matin, vous n’allez tout de même pas établir votre camp de base sur place ! Regroupez vos affaires (ou à l’inverse, laissez traîner négligemment l’un de vos objets perso pour déclencher un nouveau rendez-vous !). Enfin, considérez qu’un petit mot d’amour griffonné avec ce que vous avez sous la main (un lipstick, un marqueur fluo, ou même des nouilles alphabets sait-on jamais…) n’est en rien old-fashioned. Un peu de courtoisie ne tue pas, même si, finalement, tout cela ne se résumait qu’à une partie de jambes en l’air !

Dernière option : écouter le modus operandi des 2Be3, grands philosophes de l’amour parmi Platon et Spinoza avec cet air connu : « Partir un jour, sans retour / Effacer (effacer) notre amour / Sans se retourner, ne pas regretter / Garder les instants qu’on a volés / Partir un jour, sans bagages / Oublier (oublier ton image) / Sans se retourner, ne pas regretter / Penser… à demain recommencer ». On vous laisse méditer dessus…

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