Les rencontres amoureuses peuvent être angoissantes : vous mettez votre cœur à l’épreuve et vous nourrissez tant d’espoirs qu’il est normal de se sentir un peu paniqué de temps en temps. Mais ne laissez pas vos inquiétudes gâcher un rencard. Voici certaines des incertitudes les plus fréquentes auxquelles nous sommes en proie durant les premiers rendez-vous, et des astuces très simples pour transformer votre crainte en un moment de plaisir.
Incertitude n°1 : « Je ne suis pas son genre. »
Vous craignez que l’homme/la femme potentiellement idéal/e n’appréciera pas votre apparence, votre tenue, votre carrière, votre personnalité, votre passé amoureux, etc. ? Ce raisonnement ne fera que vous mettre à bout de nerfs. Abordez plutôt les choses autrement. Le but d’un rendez-vous galant est de décider si vous voulez revoir la personne, pas de savoir si vous lui plaisez. Agissez simplement comme si c’était elle qui passait une audition, pas vous – car c’est le cas. Cela vous permettra de vous relaxer et de profiter de l’instant présent.
Incertitude n°2 : « Je vais faire un geste stupide et me rendre ridicule. »
Vous avez peur de renverser votre café sur les genoux de votre futur compagnon, de vous étouffer avec un morceau de nourriture, de trébucher sur le trottoir ou d’être victime d’un autre incident mortifiant… et que soudainement votre visage vire au rouge et que l’autre vous prenne pour un imbécile ? Détrompez-vous. Même si une telle mésaventure devait vous arriver, voyez le bon côté des choses : dévoiler vos points faibles peut faire craquer votre amant potentiel. Les moments embarrassants des premiers rendez-vous sont parmi les meilleurs souvenirs et les histoires maintes fois répétées de certains couples heureux, comme renifler en riant ou tremper sa manche dans la béarnaise. Lorsque vous voyez que l’autre est mal à l’aise, vous vous découvrez des affinités naturelles avec lui, et il vous semble plus sympathique. Donc, si l’impensable se produit, riez (plutôt que de flipper ou de passer toute la soirée à vous excuser) et acceptez le fait que vous appartenez désormais au club des « rendez-vous gênants ».
Incertitude n°3 : « Et si je devais finalement ne pas le revoir ? »
« Avant un rendez-vous, je me fais toujours du souci quant à la façon de gérer les choses si je ne veux pas revoir le mec, mais que je lui plais », déclare Christina Vion, âgée de 32 ans et originaire de Paris. « Je me sens terriblement mal à l’idée de devoir rejeter quelqu’un, et je peux me mettre dans tous mes états à cause de ça. » Bon, c’est sympa de vous inquiéter pour lui, mais un dîner aux chandelles ne veut pas dire que vous vous engagez à vivre heureux et à avoir beaucoup d’enfants. Comme le veut le dicton, on ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs. Évitez de trop réfléchir, et essayez d’éconduire le soupirant quand, et si, c’est réellement nécessaire. Si c’est le cas, dites par exemple que vous pensez que vous n’allez pas bien ensemble, ou simplement « non, merci » quand il vous invite à vous revoir. Et si vous avez l’impression de lui porter un coup dur, prenez un peu de recul : faire faux bond à quelqu’un révèle le respect que vous accordez à son temps, et la plupart des adultes sont assez grands pour prendre soin d’eux-mêmes.
Incertitude n°4 : « Je vais l’offenser sans faire exprès. »
Vous levez les yeux au ciel alors que votre compagnon de table évoque un festival de cinéma prétentieux, avant de vous rendre compte qu’il essayait en fait de vous y inviter. Comment vous sortir de ce mauvais pas ? Si vous vexez quelqu’un, la formule magique est simple : excusez-vous. Vous ne pouvez pas tout savoir à son sujet, il est donc possible d’aller trop loin sans le vouloir. Si vous vous excusez sincèrement, mais que votre compagnon reste susceptible, ça n’aurait de toute façon pas marché avec lui sur le long terme. Mais s’il apprécie vos regrets, vous pouvez alors enchaîner sur d’autres sujets plus intéressants (et plus neutres).
Incertitude n°5 : « Je suis incapable de faire la conversation. »
Vous avez l’impression d’être un nul de la conversation ? Que vous ayez la langue trop pendue ou que vous soyez muet comme une carpe, un badinage entrecoupé de hoquets lors d’un premier rendez-vous peut être source de panique chez certains. « Je suis sortie avec un homme qui parlait à peine, et je me suis retrouvée à raconter ma vie dans les moindres détails juste parce que ne supportais pas le silence », admet Jennifer Courtois, âgée de 35 ans et originaire de Marseille. Si vous avez tendance à jacasser quand vous êtes stressé ou pour combler un silence gênant, rappelez-vous que vous ne devez pas entretenir la conversation à vous tout seul. Votre compagnon peut lui aussi avoir des idées de sujets de discussion. Arrêtez-vous, écoutez ou brisez la glace en disant « Je déteste les silences embarrassants, pas toi ? » Une bonne tactique pour ceux qui ont tendance à se fermer comme une huître ? Avoir toujours un ou deux sujets de conversation sous le coude, du genre : « Quelle est la seule activité dont tu ne te lasses jamais ? » ou « Que veux-tu absolument faire avant la fin de l’année ? »
Incertitude n°6 : « La fin d’un premier rendez-vous est toujours très gênante pour moi, et je n’en obtiens presque jamais un deuxième. À quoi bon essayer ? »
Vous inquiéter à propos du moment de se dire au revoir avant même d’avoir commandé le dessert peut ressembler à ça : On va s’embrasser ? Se serrer la main ? Se serrer dans les bras ? Proposer un autre rendez-vous ? La meilleure solution est de vous laisser guider par votre instinct. Si vous avez passé un moment agréable, dites-le avec sympathie. Si ce n’est pas le cas, dites simplement « merci ». Et si vous ne savez pas si vous devez vous embrasser, affichez un grand sourire, serrez la main de votre compagnon et préparez-vous à prendre congé. Vous lui donnez ainsi l’occasion de se décider sans être trop embarrassé s’il ne veut pas vous embrasser. Si vous avez sympathisé du premier coup, vous vous reverrez sans doute, et ce sera de plus en plus facile et de plus en plus agréable de vous dire au revoir. Et c’est une pensée agréable que vous pouvez garder à l’esprit lorsque vous être trop nerveux.